Les relations commerciales seront au cœur du « partenariat stratégique » attendu entre l’UE et l’Afrique, mais des tensions concernant le contenu et la forme du prochain accord commercial doivent être résolues.
Le sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE), a été reporté à 2021, pandémie mondiale oblige. .
REVENDICATIONS
- capacité du continent à développer les entreprises locales et le potentiel de production afin d’exporter des produits à haute valeur ajoutée et non des matières premières.
- création de nouveaux instruments visant à stimuler les investissements dans les infrastructures correspondantes et à améliorer l’accès aux fonds européens existants, tels que le programme d’investissement extérieur (PIE) et les aides de la Banque européenne d’investissement (BEI).
- APE : Les pays africains les moins avancés bénéficient d’un accès en franchise douanière au marché européen avec ou sans les APE, tandis que les pays plus riches déplorent que les conditions de ces accords les empêchent de protéger les industries locales et de renforcer la capacité pour exporter les produits finis.
- 54 pays africains se sont entendus pour créer une zone de libre-échange continentale africaine (ACFTA)
FRICTIONS :
La Commission européenne veut un respect du Pacte vert pour l’Europe (plan d’action visant à mobiliser 1 000 milliards d’euros sur 10 ans afin de parvenir à la neutralité carbone dans l’UE d’ici à 2050). Les gouvernements africains craignent que la proposition de l’UE d’introduire une taxe carbone aux frontières pour financer les budgets futurs de l’UE ne les impactent dans leur capacité a exporter .
Parallèlement, les troubles dans les chaînes d’approvisionnement régionales engendrés par la Covid-19 ont poussé à prioriser la production industrielle locale afin de garantir la sécurité alimentaire (les rendant moins dépendants de l’Europe).
A suivre donc: vers un renforcement des relations UE/ Afrique?