Lorsque l’UE et l’UA ont créé un groupe de travail commun en mai 2018, leurs priorités étaient de mettre en avant la sécurité alimentaire africaine, le transfert de compétences, l’adaptation au changement climatique et les investissements dans le secteur agroalimentaire.
La pandémie a accéléré les actions lancées pour mener à bien ces objectifs. Les priorités ont été révisées afin de prendre en compte les retombées de la crise sanitaire et d’ajouter des objectifs climatiques plus ambitieux.
L’importance de la continuité de la chaîne d’approvisionnement. La Commission a souligné la nécessité des activités commerciales et gouvernementales durant la pandémie afin de maintenir la continuité des chaînes d’approvisionnement, qui est essentielle pour l’économie Africaine.
Les perturbations dans la production et la chaîne d’approvisionnement pourraient, selon la Banque mondiale, « engendrer une crise sur le plan de la sécurité alimentaire » en Afrique. La production et les importations alimentaires pourraient drastiquement baisser.
Quelles actions de l’UE ? Pour éviter des conséquences désastreuses, l’UE fournit un soutien financier une assistance technique aux acteurs en difficulté. Elle a par exemple annoncé une aide à l’égard de la Tunisie, a lancé un mécanisme de financement agricole en Angola.
En outre, de nombreuses initiatives ont vu le jour en matière agricole et alimentaire, et notamment un partenariat UE-Afrique se concentrant sur le secteur agricole africain à long terme.