Boris Johnson choisit son négociateur en chef du Brexit pour diriger les futures relations avec l’UE – EURACTIV.fr

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Boris Johnson a nommé hier (17 février) son négociateur en chef de Brexit, David Frost, ministre de premier plan au sein de son cabinet, avec un portefeuille pour mener à bien les futures relations avec l’UE.

David Frost dirigera les relations institutionnelles et stratégiques du Royaume-Uni avec l’UE et assurera la gestion de l’accord commercial qu’il a négocié avec Michel Barnier l’année dernière.

Ancien conseiller de Boris Johnson au ministère des affaires étrangères avant d’être nommé pour négocier l’accord commercial post-Brexit avec l’UE lorsque Boris Johnson est devenu Premier ministre en juillet 2019, l’approche pugnace de David Frost dans les négociations a souvent froissé son homologue Michel Barnier, en particulier ses références répétées à l’UE comme étant « votre organisation ».

Cette décision signifie que David Frost va prendre le contrôle de toute la politique liée aux relations entre le Royaume-Uni et l’UE de Michael Gove, et confirme sa position en tant qu’acteur clé du gouvernement de Johnson. Les fonctions de Micheal Gove se concentreront presque exclusivement sur la politique intérieure du Royaume-Uni.

David Frost a tweeté qu’il « se tiendrait sur les épaules des géants et en particulier sur celles de Michael Gove qui a fait un travail extraordinaire pour ce pays dans les négociations avec l’UE au cours de l’année dernière ».

La mission de David Frost comprendra également « un travail sur la réforme et la réglementation intérieure pour maximiser les opportunités de Brexit », y compris en matière de politique commerciale internationale, a déclaré le Bureau du Cabinet.

Il sera également le coprésident britannique du Conseil de partenariat et du Comité mixte de l’accord de retrait avec l’UE, aux côtés du vice-président de la Commission européenne, Maroš Šefčovič.

Les premières semaines d’existence du nouvel accord commercial ont été une courbe d’apprentissage rapide pour de nombreuses entreprises, avec des retards de notification dans de nombreux secteurs et une nouvelle bureaucratie.

La semaine dernière, David Frost a déclaré aux législateurs britanniques que les problèmes de démarrage de la mise en œuvre du nouvel accord commercial et le différend sur la livraison des vaccins COVID-19 étaient dus au fait que l’UE « s’adapte encore quelque peu… à l’existence d’un acteur véritablement indépendant dans leur voisinage ».

Il a ajouté que les relations avec l’UE avaient été « plus que mouvementées » et « problématiques » depuis que le Royaume-Uni s’est retiré du marché unique de l’UE à la fin de l’année dernière.

Outre la mise en œuvre du pacte commercial, les fonctionnaires britanniques et européens se disputent également le statut de la mission diplomatique de l’UE à Londres qui, selon le Royaume-Uni, sera traitée comme une organisation internationale et donc à un niveau inférieur à celui d’un État-nation.

Emily Thornberry, porte-parole du parti travailliste pour le commerce international, a critiqué cette nomination, se plaignant que le contrôle des relations du Royaume-Uni avec l’UE avait été confié à « quelqu’un qui n’a jamais été élu par qui que ce soit dans ce pays, et qui ne sera responsable devant la Chambre des communes où nous l’avons tous été ».

[édité par Mathieu Pollet]

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