HERA et le Parlement européen – EURACTIV.fr

 Grain de sel VDB :

l’HERA  critiquée car  lancée comme DG interne  de la Commission européenne et non comme agence  indépendante que le PE peut contrôler. Celle ci est opérationnelle désormais et son directeur P. Delseaux garanti qu’un contrôle démocratique par le PE interviendra 

Les critiques ont souligné que cela n’apporte pas suffisamment de clarté sur les mécanismes garantissant la bonne gouvernance, la transparence et la responsabilité.

Cela signifie également que les députés européens ne sont pas en mesure de superviser formellement ses activités, car elle n’est pas tenue d’envoyer ses décisions au Parlement pour approbation.

Les parlementaires européens doivent être à la fois présents et impliqués dans les travaux de la toute nouvelle Autorité de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (HERA), selon le responsable de l’organisme, Pierre Delsaux.

Après son lancement en septembre 2021, l’HERA est désormais pleinement opérationnelle et a pour mission de mieux préparer les pays de l’UE aux futures crises de santé publique.

Suite aux critiques selon lesquelles le Parlement n’aurait eu que peu d’influence dans la mise en place de l’HERA, le directeur général Pierre Delsaux a souligné son implication lors d’un événement lundi 31 janvier.

«  Nous avons besoin du Parlement européen [pour exercer] un contrôle démocratique. Il doit également être impliqué dans la gestion de l’autorité  », a déclaré M. Delsaux, ajoutant que la vision du Parlement devrait être de guider le travail de l’HERA.

Sans entrer dans les détails de la participation du Parlement, il a déclaré qu’ils essayaient de mettre en place des mécanismes permettant aux parlementaires européens — États membres et députés européens — de participer aux travaux de l’HERA.

Jusqu’à présent, l’HERA a fait l’objet de critiques car elle a été lancé en tant que direction générale (DG) au sein de la Commission européenne et non en tant qu’agence indépendante comme l’agence européenne des maladies infectieuses (ECDC) et l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Les critiques ont souligné que cela n’apporte pas suffisamment de clarté sur les mécanismes garantissant la bonne gouvernance, la transparence et la responsabilité.

Cela signifie également que les députés européens ne sont pas en mesure de superviser formellement ses activités, car elle n’est pas tenue d’envoyer ses décisions au Parlement pour approbation.

Compléter les agences existantes

M. Delsaux a ajouté qu’ils souhaitaient créer une structure de gouvernance où toutes les autorités essentielles seraient présentes, y compris les États membres, le Parlement et les agences.

Sur cette base, l’HERA vise à accroître la coordination entre les États membres avec le soutien d’agences déjà existantes telles que l’ECDC.

Il a souligné la nécessité de travailler en étroite collaboration avec la société civile et la communauté scientifique, tout en renforçant la coopération avec des acteurs mondiaux tels que l’OMS et d’autres agences similaires à l’HERA, comme l’Autorité de recherche et de développement avancés dans le domaine biomédical (BARDA) aux États-Unis.

La BARDA a joué un rôle important dans la course au développement d’un vaccin et a été considérée comme un point de référence pour l’HERA.

L’accent sera également mis sur l’aide aux pays moins développés. «  Nous avons besoin du soutien de tous, afin de pouvoir mettre en place un réseau qui nous permettra de détecter les menaces futures et de prendre ensemble les mesures nécessaires  », a ajouté M. Delsaux.

«  J’ai hâte de collaborer étroitement avec l’HERA nouvellement créée  », a déclaré Andrea Ammon, directrice de l’ECDC, lors du même événement.

Elle a ajouté que les deux organismes discutent actuellement d’un mémorandum afin de garantir la coopération tout en évitant le risque de chevauchement dans leurs travaux.

Mme Ammon s’est également félicitée du rôle récemment renforcé de son agence, notamment de la collaboration internationale accrue, qui reconnaît que les maladies infectieuses sont un problème transfrontalier.

Selon elle, il est important d’agir, en gardant à l’esprit les leçons tirées de la pandémie de COVID-19. «  Cette fois, nous devons vraiment le faire. Trop de gens sont morts et souffrent. Nous devons donc nous engager à mieux faire les choses la prochaine fois pour que ce ne soit pas en vain  », a-t-elle conclu.

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