Theresa May assure que le filet de sécurité fera partie de l’accord

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La Première ministre Theresa May a garanti aux législateurs européens que le filet de sécurité irlandais ferait partie de l’accord de Brexit. Le contraire aurait été « inenvisageable », selon Guy Verhofstadt.

Après avoir rencontré Theresa May, le président du groupe de pilotage sur le Brexit du Parlement européen, Guy Verhofstadt, a déclaré à la presse que la Première ministre britannique avait « assuré » aux députés européens que l’accord final inclurait le filet de sécurité irlandais.

« Un accord sans filet de sécurité est inenvisageable. Cette mesure est essentielle pour préserver l’accord de paix pour l’Irlande du Nord », a-t-il déclaré, soulignant que celle-ci devait pouvoir être assurée en toutes circonstances.

Dans l’optique de trouver un « arrangement alternatif » et d’éviter le retour d’une frontière physique entre les deux pays, les parlementaires britanniques ont voté la renégociation de la question irlandaise avec l’UE. La Première ministre subit actuellement des pressions de son parti qui souhaite renégocier ou abandonner le filet de sécurité de l’accord de retrait.

Or, les dirigeants européens excluent catégoriquement une renégociation de l’accord de retrait. Tout problème que le Royaume-Uni pourrait rencontrer avec le filet de sécurité pourra être adressé dans la déclaration politique sur les relations futures qui accompagne l’accord de retrait sans être juridiquement contraignante.

Au-delà de la frontière irlandaise, d’autres difficultés persistent. Après avoir rencontré Jean-Claude Juncker et le négociateur en chef du Brexit pour l’UE, Michel Barnier, Theresa May a communiqué sa position commune avec le président de la Commission, assurant que « les négociations se déroulent dans un esprit de coopération et dans le but de parvenir à un départ britannique sans encombre ».

May demande l’aide de Bruxelles sur l’accord de Brexit

Theresa May demande ce jeudi à l’Union européenne de l’aider à modifier l’accord de Brexit, de manière à obtenir le soutien nécessaire à la Chambre des communes et à permettre un retrait ordonné du Royaume-Uni du bloc communautaire.

Les dirigeants européens ont insisté sur le fait qu’une renégociation de l’accord conclu au mois de novembre était exclue. « Nous sommes à quelques semaines d’une catastrophe humaine et économique. Voilà la réalité d’un Brexit sans accord », a déclaré le Président du Parlement européen Antonio Tajani, ajoutant que l’organe législatif « soutient activement » l’accord de retrait qu’il décrit comme « la seule solution garantissant un Brexit sans encombre ».

« Nous devons négocier, négocier et encore négocier avec le Royaume-Uni. » Pour sa part, Guy Verhofstadt a appelé tous les politiques britanniques à s’accorder sur le Brexit indépendamment de leur parti. « Il faut que les partis coopèrent. Nous saluons l’initiative de Jeremy Corbyn qui a écrit à la cheffe du gouvernement britannique pour lui proposer une telle approche », a déclaré Guy Verhofstadt en référence à une lettre dans laquelle le leader de l’opposition britannique définissait les cinq critères essentiels à un accord multipartite.

Ces critères incluent l’adhésion permanente à une union douanière avec l’UE (idée écartée à maintes reprises par Theresa May), la conservation des droits européens sociaux et du travail, la participation continue aux agences de l’UE et aux programmes de financement, et une coopération continue en matière de justice et de sécurité. La Première ministre britannique devrait revenir à Bruxelles avant la fin du mois pour poursuivre les négociations.

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