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L’agriculture européenne deviendra-t-elle plus climato-compatible ? Pas avant 2030, si l’on en croit les perspectives à l’horizon 2030 publiées jeudi 6 novembre par la Commission européenne. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Malgré une baisse attendue de la consommation de viande rouge, les émissions agricoles de gaz à effet de serre (GES) devraient stagner.
Baisse générale de la consommation de viande
En partie du fait de changements d’habitude de consommation, la tendance à la baisse devrait se poursuivre pour la viande : en 2030, un Européen moyen devrait en ingérer 68,6 kg par an, contre 69,3 kg en 2018. Grande perdant, celle de bœuf, dont la production européenne devrait baisser de 6 % d’ici à 2030, année où elle atteindra 7,7 millions de tonnes.
Idem pour la viande de porc, dont la consommation annuelle moyenne devrait passer de 32,5 kg en 2018 à 31,7 kg en 2030. Seule la volaille, moins émettrice de gaz à effet de serre, connaitra une hausse, aussi bien en termes de consommation que de production : en 2030, celle-ci devrait atteindre 15,5 millions de tonnes, contre 14,2 millions de tonnes en 2018.
Et une baisse des émissions de seulement 0,3 %
Ce rééquilibrage entre divers types de viande implique-t-il une baisse des émissions de GES ? Pas vraiment : selon la Commission, les émissions de GES non-CO2 (à savoir le méthane et le protoxyde d’azote, le CO2 n’a pas été analysé) ne devraient diminuer que de 0,3 % en 2030 par rapport à l’année de référence (2012). Du fait d’un déclin de l’élevage bovin, le méthane devrait certes baisser (-5 %), mais il sera compensé par le N2O, provenant de l’application d’engrais sur les cultures.
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