May décale l’accord du Brexit au mois de mars

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À l’occasion d’un nouveau débat houleux à la Chambre des communes, la Première ministre n’a fait aucune concession sur le contenu de l’accord. Elle a toutefois accepté d’ajourner sa date butoir.

Le débat sur le Brexit à la Chambre des communes a été houleux. Il a culminé quand le représentant des députés du Parti national écossais, Ian Backford, a été obligé de s’excuser après avoir qualifié Theresa May de « menteuse ».

Après le vote des députés pour une « alternative » au filet de sécurité irlandais tant controversé (une police d’assurance pour empêcher le retour d’une frontière physique irlandaise), le Royaume-Uni demande une mesure juridiquement contraignante : une durée déterminée pour le filet de sécurité ou une clause de sortie unilatérale. Les négociations bruxelloises de la semaine dernière n’ont toutefois pas débloqué l’impasse du filet de sécurité.

Le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, et l’équipe de négociation de l’UE continuent de refuser la renégociation de l’accord.

Afin d’obtenir le soutien du parti travailliste, la Première ministre s’est dite prête à convaincre les députés pour que les lois britanniques en matière de droit des travailleurs, de protection environnementale, de santé et de sécurité continuent à refléter les normes européennes après le Brexit.

Theresa May a toutefois refusé de céder à la principale demande du président de l’opposition, Jeremy Corbyn, et exclut que le Royaume-Uni reste dans une union douanière avec l’UE. Face aux députés, elle a également minimisé l’importance d’une extension du processus de négociation de l’Article 50 qui ne « résoudrait en rien le problème ». « S’opposer à un Brexit sans accord ne suffit pas. Nous devons trouver un accord que la Chambre peut soutenir », a-t-elle déclaré.

Theresa May a déclaré aux députés que si elle ne parvenait pas à négocier un nouvel accord avec l’UE avant le 27 février, son gouvernement déposera une motion au parlement britannique afin d’évaluer le type d’accord qui pourrait rallier la majorité des députés.

La Première ministre a également laissé entendre que la disposition de la réforme constitutionnelle et de la loi de gouvernance, selon laquelle les traités internationaux ne peuvent être ratifiés que 21 jours après leur dépôt au parlement, serait abandonnée afin que le gouvernement dispose de plus de temps pour négocier un accord acceptable avec l’UE.

« S’il ne reste pas assez de temps à l’issue du vote et avec l’accord du parlement, nous inclurons une disposition dans le projet d’accord de retrait qui assurera une ratification sans encombre », a-t-elle déclaré. En réponse, Jeremy Corbyn l’a accusée de lancer « une course contre la montre inconsidérée.

Un sommet européen pourrait être prévu pour le 21 mars et constituerait la dernière opportunité pour les chefs d’État de finaliser un accord avant le départ formel du Royaume-Uni le 29 mars.

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