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Les dirigeants de l’UE ont convenu de prolonger de six mois les sanctions économiques imposées à la Russie pour son rôle dans la crise en Ukraine et pour ne pas avoir pleinement mis en œuvre les accords de Minsk. Un article d’Euroefe.
Lors du sommet européen des 12 et 13 décembre, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron se sont adressés aux autres dirigeants de l’UE pour faire le point sur la mise en œuvre de l’accord de paix de Minsk dans l’est de l’Ukraine. Partie prenante du « format Normandie », également constitué des chefs d’États russe et ukrainien, le duo franco-allemand dispose d’informations de première main sur la situation.
La semaine dernière à Paris, Angela Merkel et Emmanuel Macron avaient pris part à un sommet avec les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelenski. Ces derniers se sont engagés à œuvrer pour que le cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine soit pleinement respecté et pour que tous les prisonniers soient échangés avant la fin de cette année.
Pour l’heure cependant, les accords de Minsk n’ont toujours pas été pleinement mis en œuvre. C’est pourquoi les dirigeants européens ont soutenu la prolongation des sanctions économiques imposées à la Russie. Celles-ci auraient dû prendre fin le 31 janvier. D’ici à cette date, le Conseil européen devra officialiser l’accord politique adopté jeudi 12 décembre et publier les actes juridiques nécessaires au renouvellement des mesures restrictives.
L’UE fait de la mise en œuvre intégrale de l’accord de Minsk — qui prévoit notamment le retrait des armes lourdes et le respect du cessez-le-feu — une condition sine qua non à la levée des sanctions économiques à l’encontre de la Russie.
Plus de cinq ans de sanctions
Ces sanctions ont été instaurées par l’Union le 31 juillet 2014, initialement pour une période d’une année, en réponse aux actions menées par la Russie en Ukraine.
Elles ont ensuite été renforcées en septembre 2014 et ont depuis été régulièrement prolongées.
Les sanctions ciblent les secteurs de la finance, de l’énergie et de la défense.
Concrètement, les mesures restrictives limitent l’accès de certaines banques et sociétés russes aux marchés de capitaux primaires et secondaires de l’UE.
Elles imposent également une interdiction d’exportation et d’importation d’armes et font obstacle à l’exportation de biens à double usage, pour éviter que du matériel soit utilisé à des fins militaires en Russie.
Les sanctions limitent également l’accès de Moscou à certaines technologies et services sensibles qui peuvent être utilisés pour l’exploration et la production pétrolières.
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