Fonds de relance – République Tchèque – Conflits d’intérêts – EURACTIV.fr

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La Commission européenne a approuvé lundi (19 juillet) le plan de relance tchèque, mais pour recevoir des fonds de relance, le pays doit mettre en place des systèmes de contrôle supplémentaires afin d’éviter les conflits d’intérêts comme celui qui concerne le Premier ministre Andrej Babiš et son ancienne holding agricole, Agrofert, a déclaré Ursula von der Leyen, chef de la Commission, lors de sa visite à Prague lundi.

Le pays doit respecter certaines étapes, notamment « l’obligation de recueillir des informations sur les personnalités à l’origine des entités qui bénéficient des fonds », a déclaré Mme von der Leyen lors de la conférence de presse de lundi. « Ces étapes doivent être franchies avant les premiers décaissements officiels », a-t-elle ajouté.

Les auditeurs de la Commission européenne ont conclu en avril de cette année que M. Babiš se trouve en situation de conflit d’intérêts en raison du contrôle qu’il exerce sur la holding Agrofert. Dans son document de travail relatif au plan de relance tchèque, la Commission a rappelé les conclusions des auditeurs.

« À la suite d’un récent audit réalisé par les services de la Commission sur d’autres programmes de l’UE, de graves déficiences dans la conception et le fonctionnement du système visant à éviter un conflit d’intérêts ont été identifiées », a déclaré la Commission.

Selon M. Babiš, la République tchèque utilise les fonds de l’UE de manière transparente et son conflit d’intérêts ne pose aucun problème. « Depuis que je suis entré au gouvernement et que je suis maintenant premier ministre, je n’ai pas eu l’impression que nous avions un problème systémique », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.

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