L’élection d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission le 18 juillet a ouvert la séquence de composition de la Commission 2024-2029.
Définie à l’article 17 du Traité de l’Union européenne, la procédure de désignation repose sur une nomination par le Conseil européen, sur proposition du Conseil et du président de la Commission, une composition du collège, notamment la répartition des portefeuiles élaborée par la présidente de la Commission. Le Parlement approuve ou met son veto après auditions de chaque des candidats par les commissions compétentes.
Pour cette mandature l’exercice semble si compliqué que la présidente de la Commission a reporté d’une semaine la présentation du collège au 17 septembre.
Officiellement celà est du à un changement de dernière minute de la Slovènie: Marta Kos a été annocée candidate du pays à la place de Tomaž Vesel, initialement choisi. Le Parlement slovène doit se prononcer vendredi 13 septembre sur cette nomination afin qu’elle devienne officielle retardant d’autant l’annonce.
Breaking news : La commission Von der Leyen II publiée !
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Ursula von der Leyen lève le voile sur les nouveaux commissaires européens
Par : Magnus Lund Nielsen, Nicoletta Ionta et Théo Bourgery-Gonse | Euractiv.com | translated Anna Martino 17 sept. 2024
Type de contenu: Actualités
Ursula von der Leyen et Roberta Metsola. [EPA-EFE/Teresa Suarez]
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dévoilé mardi 17 septembre sa propsotionp de répartition des responsabilités entre les commissaires et il y a avec quelques surprises.
La Roumaine Roxana Mînzatu et la Finlandaise Henna Virkkunen ont des postes de vice-présidentes, et trois commissaires sortants ont des postes subalternes bien que vétérans de la Commission européenne : Maroš Šefčovič (Slovaquie) et Valdis Dombrovskis (Lettonie). La Croate Dubravka Šuica a également été rétrogradée.
Trois autres candidats à la vice-présidence ont été annoncés : Teresa Ribera (Espagne), Raffaele Fitto (Italie) et Stéphane Séjourné (France). Le groupe des six vice-présidents est complété par l’Estonienne Kaja Kallas, Haute représentante pour les affaires étrangères de l’Union.
Lors d’une conférence de presse à Strasbourg mardi 17 septembre, Ursula von der Leyen a expliqué aux journalistes que la « toile de fond » dont elle avait discuté avec sa nouvelle équipe, ainsi qu’avec les dirigeants du Parlement européen était « la compétitivité dans le cadre de la double transition ».
Les deux priorités « sont étroitement liées et transversales [et] s’articulent autour de la prospérité, de la sécurité et de la démocratie », a-t-elle précisé.
Tous les choix de la présidente de la Commission pour les postes de vice-présidents exécutifs (VPE) — ainsi que pour les autres portefeuilles — devront être approuvés par le Parlement européen.
Fidèle à son engagement en faveur de la parité des genres, Ursula von der Leyen a finalement choisi quatre femmes et deux hommes pour occuper les postes de vice-présidents exécutifs. Tous ont pour mission de superviser des « ensembles » de politiques, en travaillant en partenariat avec les commissaires juniors.
La présidente de la Commission s’est d’emblée attaquée à la question de l’équilibre des genres au sein de l’exécutif de l’UE. Après des semaines d’intenses négociations, elle est parvenue à faire passer le nombre de femmes candidates à onze, soit 40 % des potentiels commissaires, contre 22 % initialement, selon ses chiffres.
Breaking news : Le commissaire Thierry Breton explique démissionner sous la pression d’Ursula von der Leyen Thierry Breton, commissaire au Marché intérieur, également en charge de la technologie et de la défense, a annoncé sa démission de la Commission européenne lundi 16 septembre, en ne manquant pas d’envoyer une dernière pique à Ursula von der Leyen. Thierry Breton était commissaire européen depuis cinq ans au sein du Collège de la présidente Ursula von der Leyen. Il avait été nommé une nouvelle fois à ce poste par le président français Emmanuel Macron cet été. « Vous avez demandé à la France de retirer mon nom — pour des raisons personnelles qu’en aucun cas vous n’avez discutées directement avec moi — et avez offert, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France dans le futur collège », a écrit Thierry Breton dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen et publiée sur X. Grain de sel : Ces dissensions pourraient se montrer regrettables pour l’influence de la France au sein de l’institution. Le travail réalisé par Thierry Breton ouvrait la voie à un portefeuille hautement stratégique pour cette nouvelle mandature. Le choix de Stéphane Séjourné comme candidat de la France bouscule ainsi les équilibres qui commençaient à s’esquisser et réaffirme l’autorité de la Présidente de la Commission .. https://share.transistor.fm/s/602e582c?utm_source=Euractiv&utm_campaign=5744792a83-EMAIL_CAMPAIGN_2024_03_15_11_14_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_-c120410112-%5BLIST_EMAIL_ID%5D |
Analyse Le GRAND CONTINENT Les élections européennes et nationales de ces derniers mois ont marqué un point d’arrêt dans l’alignement de la composition politique des trois institutions qui prévalait sous les précédentes législatures. Les causes sont à rechercher dans des dynamiques électorales différentes au niveau européen et national. Ce déséquilibre comporte des risques immédiats de censure et ne facilitera pas le travail législatif. Il faut rechercher des remèdes dans la distribution des portefeuilles et des responsabilités au sein de la Commission — notamment au profit des sociaux-démocrates — et respecter les engagements pris lors de l’investiture d’Ursula von der Leyen, notamment auprès du groupe des Verts au Parlement. Les noms proposés présentent une forte prévalence du PPE et de Renew, qui crée un décalage avec les équilibres au Parlement européen, dont la droitisation n’a pas privé le PSE et les Verts d’un rôle pivot dans l’appui à la Présidente de la Commission. |
Alors quelles difficultés potentielles ?
Acter le rôle encore prégnant des Etats
La Présidente doit proposer des candidats dont elle estime qu’ils pourront obtenir l’approbation du Parlement, tant sur le profil que les idées politiques, et négocie d’abord de son mieux avec chacun des Etats. agin de securiser une decision positive du Conseil européen, qui statue à la majorité qualifiée. N’oublions pas que ce sont les Etats qui proposent les candidats ! Cette procédure s’articule donc autour d’intérêts politiques et nationaux, puisque le premier et dernier mot du Conseil européen impriment fortement la marque des intérêts nationaux.Les résultats des élections au PE sont supposés se refléter dans la composition de la nouvelle composition tout en satisfaisant les exigences des Etats-membres.Une compétition s’engage sur les portefeuilles majeurs par ailleurs, en fonction du poids relatif de l’Etat, mais aussi de ses résultats aux élections. Ainsi, l’Italie mais aussi la République tchèque ayant obtenu de très bons résultats en juin ont revendiqué des portefeuilles importants.
C’est devant la Conférence des présidents du Parlement européen que la composition doit être dévoilée ; elle réunit la présidente Roberta Metsola, et les chefs des groupes politiques .
Le pouvoir de veto du PE – Les auditions des commissaires en octobre
Une fois qu’elle aura présenté la composition de sa nouvelle Commission en Conférence des présidents, Ursula von der Leyen devra ensuite s’accorder officiellement avec les Etats membres réunis au sein du Conseil européen sur les noms de tous les commissaires désignés, et transmettre au Parlement ces candidatures, ainsi que les lettres de mission, CV et déclarations d’intérêts de chaque candidat. “Le calendrier officiel des auditions ne sera établi qu’à l’issue de l’examen complet de la déclaration d’intérêts financiers des commissaires désignés par la Commission JURI”, précisent les services du Parlement. Chaque commissaire européen sera auditionné par la ou les commissions parlementaires en charge du ou des portefeuilles qui lui ont été attribués. Si aucune candidature est retoquée, un vote final sur la composition de l’ensemble de la nouvelle Commission européenne aura lieu en plénière , probablement fin octobre ou fin novembre. En fonction de la date de ce vote, le nouveau collège des commissaires entrera officiellement en fonction le 1er novembre ou le 1er décembre 2024.
Pour Suivre en temps réel : Le Commission tracter Euractiv et la carte interactive.
Focus sur la parité qui semble vouée à l’échec malgré les efforts de la présidente
La Présidente de la Commission, conformément au règlement du PE et à ses engagements vise la parité des sexes ; or, les Etats ont proposé peu de femmes.
La Présidente a été amenée à demander d’autres noms parfois, puis a bien du composer une équipe construite à partir des compétence des profils proposés et s’en remettre au Parlement et au Conseil.
Les pays européens n’ont pas tenu compte des objectifs de parité . Une r-gle existe pourtant : si un Etat membre n’entend pas reconduire son commissaire sortant, il doit transmettre le nom d’un candidat de chaque sexe pour composer une Commission la plus paritaire possible. Parmi les 19 qui n’ont pas reconduit leur commissaire sortant, seule la Bulgarie a proposé les candidatures d’un homme et d’une femme.
Ursula von der Leyen a tente de faire “pression sur les pays de l’UE pour qu’ils nomment des femmes . Initiative qui a fonctionné pour la Roumanie qui ayant initialement désigné le vice-président du Parlement européen Victor Negrescu a désigné l’eurodéputée Roxana Mînzatu .
La composition de la Commission, reflet des priorités de la mandature
La présidente de la Commission européenne a affirmé lors de son discours d’élection devant le Parlement européen en juillet que les décisions prises au cours des cinq prochaines années détermineront la « place de l’Europe dans le monde pour les cinquante années à venir ».
Qu’en est il des compétences ? Des profils des candidats largement « économiques » avec neuf d’entre eux qui ont une expérience dans ce domaine. Sept candidats sont spécialisés dans les questions environnementales, agricoles et énergétiques, comme le tchèque, danois, néerlandais et espagnol et quatre d’une expertise en matière de politique étrangère et de sécurité. Quatorze candidats ont une expérience de la politique européenne.
S’en remettre au Parlement
Le Parlement joue un rôle clé sur la composition politique de la nouvelle Commission. Les députés, nouveaux comme anciens, se frottent les mains à l’idée d’envoyer un signal au reste du système européen selon lequel le pouvoir appartient autant au Parlement qu’à la Commission et au Conseil. On peut dés lors s’attednre à des auditions musclée et peut etre à des « retoquages »
Von der Leyen lets Parliament do the dirty job
Un calendrier aux délais serrés qui crée le risque de retard après le blocage Solène
Le calendrier de la création de la prochaine Commission européenne semble de plus en plus serré : la question n’est pas de savoir si elle sera en retard – ce qu’elle sera – mais de savoir dans quelle mesure les législateurs seront sous pression pour donner leur feu vert aux nouveaux commissaires.
Un hold-up politique en Slovénie empêche le gouvernement de soumettre les documents de candidature de sa candidate à la commissaire, Marta Kos. Le blocage de Ljubljana pourrait rendre extrêmement difficile la réalisation même de l’échéance tardive du 1 décembre.
Plus le calendrier est serré, plus la pression sera forte sur les membres du Parlement européen (MPE) pour qu’ils approuvent les candidats à la commission dont ils sont chargés de l’examen. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit officiellement révéler mardi (17 septembre) comment elle entend répartir les responsabilités entre les commissaires.
Cela permettrait au Parlement européen de programmer des auditions – probablement à la mi-octobre – des comités qui décideront d’approuver ou non chaque commissaire pour le poste concerné. Par exemple, le comité du budget décidera s’il approuve ou non le candidat au poste de commissaire au budget. Mais la présentation de von der Leyen risque d’être retardée pour la deuxième fois, car la commission des affaires européennes du parlement slovène n’a pas rendu, comme prévu, son avis sur Kos vendredi (13 septembre). À moins que le comité ne se réunisse lundi, von der Leyen sera forcée de reporter son annonce. La loi slovène exige que le comité donne son avis avant le 24 septembre, de sorte que l’attaque à Ljubljana devrait être résolue au plus tard à cette date – à condition que le gouvernement ne s’effondre pas. En théorie, cela signifie que le dévoilement des portefeuilles de la Commission par von der Leyen serait retardé d’une semaine ou plus au pire. Des sources au sein des institutions de l’UE affirment que cela rend la cible du 1 décembre difficile, mais pas impossible.
En plus du plan de von der Leyen, le Parlement européen a également besoin d’une certaine documentation – comme des déclarations d’intérêts – des candidats avant de pouvoir programmer les auditions.
Chaque comité de l’assemblée législative a ensuite besoin d’environ sept semaines pour passer par toutes les étapes nécessaires avant de pouvoir procéder à un vote, comme la soumission de questions écrites, ainsi que les audiences elles-mêmes.
Mais cette estimation de sept semaines ne tient que s’il n’y a pas d’autres retards imprévus – et si chaque candidat est acceptable pour chaque comité…
Les noms proposés
Allemagne 🇩🇪 – Ursula von der Leyen (PPE) | Ursula von der Leyen est a seule membre de la nouvelle Commission européenne déjà élue, depuis le 18 juilletà une majorité de 401 votes A 65 ans, Ursula von der Leyen est présidente sortante de la Commission européenne. Précédemment, elle était ministre de la défense sous Angela Merkel de 2005 à 2019. Elle CDU affiliée au PPE. |
Autriche 🇦🇹 – Magnus Brunner (PPE) | le chancelier Karl Nehammer a annoncé la nomination de Magnus Brunner en tant que commissaire européen autrichien. 52 ans, issu des rangs du Parti populaire autrichien (ÖVP, droite, PPE), Magnus Brunner est ministre des Finances de l’Autriche depuis décembre 2021. Il succédera en tant que commissaire européen autrichien à Johannes Hahn, en poste depuis 2010, chargé du Budget et de l’Administration au sein de la 1ère Commission von der Leyen. |
Belgique 🇧🇪 – Hadja Lahbib (Renew) | Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes, du Commerce extérieur et des Institutions culturelles fédérales depuis juillet 2022 au sein du gouvernement d’Alexander De Croo. L’officialisation a été faite par le président de son parti, le Mouvement réformateur, affilié à Renew Europe. Cette annonce tardive est due à l’instabilité politique provoquée par les dernières élections fédérales de juin, tenues le même jour que les européennes. Elles ont vu s’effondrer dans les urnes les partis formant la coalition gouvernementale jusqu’ici au pouvoir. Depuis, cinq formations tentent de bâtir une nouvelle coalition. Hadja Lahbib succéderait à Didier Reynders, commissaire chargé de la Justice depuis 2019 . |
Bulgarie 🇧🇬 – Ekaterina Zaharieva (PPE) ou Julian Popov (Renew) | Sofia a respecté la requête d’Ursula von der Leyen en proposant un homme et une femme. Le GERB (Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie, affilié au PPE), principal parti bulgare, propose d’Ekaterina Zaharieva, vice-Première ministre de Bulgarie et ministre à plusieurs reprises. L’autre candidatJulian Popov, ancien ministre de l’Environnement et de l’Eau soutenu par le parti Nous continuons le changement, affilié à Renew Europe. |
Chypre 🇨🇾 – Kóstas Kadís (indépendant) | Kóstas Kadís représentera Chypre. Biologiste spécialisé dans la biodiversité et le développement durable, est entré en politique en 2007 en devenant ministre de la Santé, jusqu’en 2008, au sein d’un gouvernement de gauche. Il a ensuite été ministre de l’Education et de la Culture (2014-2018), puis de l’Agriculture, du Développement rural et de l’Environnement (2018-2023) dans des gouvernements de droite. Il est ainsi considéré comme un “indépendant” . En cas d’approbation de sa nomination, Kóstas Kadís succédera à Stélla Kyriakides, commissaire européenne chypriote à la Santé, en poste depuis 2019. |
Croatie 🇭🇷 – Dubravka Šuica (PPE)* | Rebelote pour Dubravka Šuica ? La commissaire européenne croate, en poste depuis 2019, a annoncé le 1er août que le gouvernement de son pays l’avait désignée comme candidate. 67 ans, membre de l’Union démocratique croate (HDZ, affilié au PPE), parti au pouvoir en Croatie. Ex maire de Dubrovnik (2001-2009), députée européenne (2013-2019). Elle est devenue en 2019 vice-présidente de la Commission européenne, chargée de la Démocratie et de la Démographie. |
Danemark 🇩🇰 – Dan Jørgensen (S&D) | la Première ministre Mette Frederiksen a confirmé Dan Jørgensen comme candidat. 49 ans , membre du parti Social-démocratie ( PSE), est depuis 2022 ministre de la Coopération pour le développement et la Politique climatique mondiale.Elu député européen en 2004, il a quitté ses fonctions en 2013 pour devenir ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche jusqu’en 2015. Il fut également ministre du Climat, de l’Energie et de l’Approvisionnement entre 2019 et 2022. Il pourrait succéder à Margrethe Vestager, commissaire européenne danoise depuis 2014 en charge du Numérique et de la Concurrence, |
Espagne 🇪🇸 – Teresa Ribera (S&D) | Teresa Ribera largement soutenue comme future commissaire en charge du Pacte vert européen, selon la volonté du Premier ministre social-démocrate Pedro Sánchez. Ministre de la Transition écologique et du Défi démographique depuis 2018, vice-présidente du gouvernement espagnol depuis 2021, elle a mené la campagne du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSE ) lors des élections européennes . Elle pourrait succéder à Josep Borrell, vice-président espagnol de la Commission sortante et Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. |
Estonie 🇪🇪 – Kaja Kallas (Renew) | Kaja Kallas est cheffe de la diplomatie européenne (ou haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité). 47 ans, ancienne Première ministre estonienne (2021-2024), présidente du Parti de la réforme d’Estonie (ERE, centre, lié à Renew Europe), c’est la seule candidate du collège des commissaires à connaître à le portefeuille pour lequel elle postule. |
Finlande 🇫🇮 – Henna Virkkunen (PPE) | Le gouvernement finlandais a désigné Henna Virkkunen comme candidate. 52 ans, ministre de l’Education (2008-2011), de l’Administration publique et des Collectivités locales (2011-2014) puis des Transports (2014) avant d’être élue députée européenne en 2014. Membre du Parti de la coalition nationale (Kok, lié au PPE), réélue pour un troisième mandat lors des élections européennes . Si sa nomination est approuvée par ses homologues eurodéputés, elle succèdera à Jutta Urpilainen, commissaire européenne finlandaise en poste depuis 2019, chargée des Partenariats internationaux. |
France 🇫🇷 – Stéphane Séjourné (Renew), après la démission de Thierry Breton | Thierry Breton, commissaire français sortant en charge du Marché intérieur depuis 2019, a annoncé sa démission avec effet immédiat. Son successeur est Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères qui connaît bien les institutions européennes, puisqu’il a été élu député européen en 2019, avant de devenir le président du groupe Renew Europe au Parlement européen en 2021. Il est également le secrétaire général de Renaissance. |
Grèce 🇬🇷 – Apóstolos Tzitzikóstas (PPE) | Le gouvernement grec a désigné Apóstolos Tzitzikóstas comme candidat. Membre du parti au pouvoir, Nouvelle Démocratie (droite, PPE), il a été président du Comité européen des régions (2020-2022). Il gouverne la région de Macédoine centrale depuis 2013. |
Hongrie 🇭🇺 – Olivér Várhelyi (indépendant)* | Olivér Várhelyi ? Commissaire européen chargé du Voisinage et de l’Élargissement depuis 2019, a été désigné candidat par le gouvernement hongrois . il a Diplomate il a ete amené à travailler avec les administrations européennes comme chef de la Représentation permanente de la Hongrie à Bruxelles. Considéré comme un proche de Viktor Orbán, il n’est toutefois pas officiellement affilié à son parti politique, le Fidesz, et est ainsi classé sous l’étiquette “indépendant”. |
Irlande 🇮🇪 – Michael McGrath (Renew) | Le gouvernement irlandais a confirmé la Michael McGrath comme candidat . Depuis 2022, ce dernier était ministre des Finances, Il a également occupé le poste de ministre des Dépenses publiques et de la Réforme de 2020 à 2022. Membre du Fianna Fáil (Renew), il succédera, si le Parlement européen lui vote sa confiance, à Mairead McGuinness, commissaire européenne aux Services financiers, à la Stabilité financière et à l’Union des marchés de capitaux depuis 2020. |
Italie 🇮🇹 – Raffaele Fitto (CRE) | Giorgia Meloni a indiqué que Raffaele Fitto serait son candidat. Issu des rangs de Frères d’Italie, le parti de la cheffe du gouvernement, l’ancien eurodéputé est ministre en charge des Affaires européennes, de la Cohésion et du Plan de relance. S’il est approuvé par le Parlement européen, il succèdera à Paolo Gentiloni, commissaire européen italien chargé depuis 2019 des Affaires économiques et monétaires, de la Fiscalité et de l’Union douanière. |
Lettonie 🇱🇻 – Valdis Dombrovskis (PPE)* | Valdis Dombrovskis devrait rempiler pour un troisième mandat .Vice-président exécutif depuis 2014, chargé du portefeuille du Commerce depuis 2020. Avant de rejoindre l’exécutif européen en 2014, Valdis Dombrovskis a été ministre des Finances (2002-2004), député européen (2004-2009) et Premier ministre de Lettonie (2009-2014). 53 ans et membre du parti Unité (droite, PPE). |
Lituanie 🇱🇹 – Andrius Kubilius (PPE) | la Première ministre Ingrida Šimonytė a proposé Andrius Kubilius, ancien Premier ministre (1999-2000, puis 2008-2012) et député européen depuis 2019, réélu en 2024. La Seimas ( parlement monocaméral lituanien) s’est réunie lors d’une session extraordinaire le 3 septembre pour approuver cette désignation. M. Kubilius est membre de l’Union de la patrie – Chrétiens-démocrates lituaniens (TS-LKD, affilié au PPE. Il pourrait remplacer Virginijus Sinkevičius, commissaire européen lituanien en charge de l’Environnement, des Océans et de la Pêche |
Luxembourg 🇱🇺 – Christophe Hansen (PPE) | Le Premier ministre du Grand-Duché, Luc Frieden, a annoncé Christophe Hansen. Eurodéputé membre du Parti populaire chrétien-social (CSV, PPE), ce polyglotte de 42 ans a travaillé sur les questions de commerce international au Parlement européen, dont il a été questeur entre 2022 et 2023. Il devrait ainsi succéder à Nicolas Schmit, commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux depuis 2019. |
Malte 🇲🇹 – Glenn Micallef (S&D) | Le Premier ministre, Robert Abela, a confirmé la désignation de Glenn Micallef . Directeur général du département de coordination de l’UE à Malte, puis “sherpa” de Robert Abela quant aux négociations techniques au niveau de l’UE. Chef de cabinet du Premier ministre de 2020 jusqu’en juin dernier, Glenn Micallef est membre du Parti travailliste (PL, gauche), (PSE). |
Pays-Bas 🇳🇱 – Wopke Hoekstra (PPE)* | Dick Schoof, nouveau Premier ministre des Pays-Bas, a annoncé la nomination de Wopke Hoekstra . Ancien ministre des Finances (2017-2022), puis vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères (2022-2023), ce dernier a rejoint la Commission européenne en octobre 2023 à la suite de la démission de Frans Timmermans, devenant commissaire européen à l’Action pour le climat, malgré les doutes quant à ses passages dans des entreprises privées telles que Shell ou McKinsey. 48 ans, Wopke Hoekstra est membre de l’Appel chrétien-démocrate (CDA, droite), PPE. |
Pologne 🇵🇱 – Piotr Serafin (indépendant) | Donald Tusk, a fait connaître son candidat : Piotr Serafin. Haut diplomate polonais, proche du chef du gouvernement, habitué des arcanes bruxellois puisqu’il est depuis décembre 2023 le représentant permanent de la Pologne auprès de l’UE. 50 ans, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, chef de cabinet de Donald Tusk lorsque celui-ci était président du Conseil européen, directeur des transports, des télécommunications et de l’énergie au secrétariat général du Conseil de l’UE. Si sa nomination est approuvée, il remplacera Janusz Wojciechowski, commissaire européen à l’Agriculture depuis 2019. Bien que proche de Donald Tusk, Piotr Serafin n’est aujourd’hui affilié à aucun parti politique et se classe donc comme “indépendant”. |
Portugal 🇵🇹 – Maria Luís Albuquerque (PPE) | Maria Luís Albuquerque a été désignée candidate. Après une longue carrière dans les finances publiques, elle a été secrétaire d’Etat au Trésor puis ministre des Finances, entre 2013 et 2015. Elle est membre du Parti social-démocrate (PSD, droite), PPE au niveau européen. Au sein de la Commission 2019-2024, la commissaire européenne portugaise est la socialiste Elisa Ferreira, chargée de la Cohésion et des Réformes. |
République tchèque 🇨🇿 – Jozef Síkela (indépendant) | Le 24 juillet dernier, le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, a annoncé que son gouvernement nommait Jozef Síkela comme candidat. 57 ans et depuis 2021, ministre de l’Industrie et du Commerce. “Il fait preuve de compétence, possède une vaste expérience internationale et a montré au cours de la présidence tchèque du Conseil de l’UE qu’il savait résoudre les problèmes”, a indiqué le chef du gouvernement. Durant cette présidence, Jozef Síkela avait notamment obtenu un accord sur le plafonnement du prix du gaz afin de réduire la dépendance énergétique de l’UE à l’égard de la Russie. Désigné par une coalition gouvernementale formée par cinq partis, il est aujourd’hui considéré comme indépendant politiquement. Il pourrait remplacer Věra Jourová, commissaire européenne tchèque depuis 2014, vice-présidente de la Commission sortante en charge des Valeurs et de la Transparence. |
Roumanie 🇷🇴 – Roxana Mînzatu (S&D) | Victor Negrescu (PSD, gauche) avait été officiellement désigné fin août, Bucarest a changé d’avis : le Premier ministre a ainsi confirmé Roxana Mînzatu . Députée européenne en juin dernier sous les couleurs du Parti social-démocrate (PSD), elle a été ministre en charge des Fonds européens en 2019. Au sein de la Commission européenne 2019-2024, Adina-Ioana Vălean était la commissaire roumaine, chargée des Transports. |
Slovaquie 🇸🇰 – Maroš Šefčovič* | Maroš Šefčovič , commissaire européen slovaque, en poste depuis 2009, a été choisi par on pays pour un nouveau mandat . Diplomate de formation, il devient le représentant permanent de la Slovaquie auprès de l’UE en 2004. En octobre 2009, il est nommé commissaire européen à l’Education, la Formation, la Culture et la Jeunesse pour les dernières semaines de travail de la première Commission présidée par Barroso. Il est reconduit en 2010 vice-président en charge des Relations interinstitutionnelles et de l’Administration. Puis reconduit en 2014 et en 2019, en tant que vice-président en charge des Relations interinstitutionnelles et de la Prospective. Lorsque lFrans Timmermans démissionne en août 2023, Maroš Šefčovič lui succède au poste de vice-président exécutif en charge du Pacte vert pour l’Europe, tout en conservant ses précédents portefeuilles. Il assure également l’intérim en tant que commissaire européen à l’Action pour le climat. Maroš Šefčovič est membre du SMER-SD, un parti social-démocrate devenu populiste et nationaliste, aujourd’hui suspendu du Parti socialiste européen. |
Slovénie 🇸🇮 – Marta Kos (Renew) | Alors que le gouvernement slovène avait proposé l’ancien président de la Cour des comptes du pays, Tomaž Vesel, comme candidat, ce dernier a jeté l’éponge début ur fond de “divergences” avec la présidente de la Commission européenne. Le 9 septembre Marta Kos, ancienne journaliste , 59 ans, membre du Mouvement pour la liberté du Premier ministre Robert Golob ( Renew Europe), a notamment été ambassadrice de Slovénie en Suisse et en Allemagne. Au sein de la première Commission von der Leyen, le commissaire européen était Janez Lenarčič, chargé de la Gestion des crises. |
Suède 🇸🇪 – Jessika Roswall (PPE) | Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson a proposé sa ministre des Affaires européennes et de la Coopération nordique, Jessika Roswall, en poste depuis 2022. Jessika Roswall est membre du Parti modéré de rassemblement (droite), PPE . A 51 ans, elle pourrait succéder à Ylva Johansson, commissaire européenne suédoise chargée des Affaires intérieures depuis 2019. |