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Ce mercredi (28 avril) la France transmet son plan national de relance et de résilience (PNRR) à Bruxelles. Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a dévoilé mardi (27 avril) la répartition du budget de 40 milliards d’euros attribué par l’Union européenne, dans le cadre du plan de relance européen.
Parmi les trois grands axes du plan de relance français : la cohésion sociale et territoriale, la compétitivité et l’écologie. Le gouvernement veut mettre l’accent sur ce dernier axe en allouant 50% des investissements du plan de relance à la transition écologique.
Bilan positif pour les députés du groupe Renaissance. La délégation rappelle que « 37% des plans de relance nationaux doivent être dédiés à la transition verte », soulignant que « la France va au-delà avec plus de la moitié de son plan de relance dédiée à l’écologie ».
Le principal investissement vert se fera dans les infrastructures et mobilités vertes, avec une enveloppe de 7 milliards d’euros. Ce fonds servira notamment au « verdissement du parc automobile français », au « soutien à la demande en véhicule propre » ou encore à « l’accélération de travaux sur les infrastructures de transports ».
5,8 milliards d’euros seront également attribués au secteur de la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés, des logements sociaux, et des TPE/PME.
Un plan « dopé au carbone »
Mais pour l’eurodéputée Marie Toussaint (EELV), si le plan de relance français est « teinté de vert », il n’en reste pas moins « dopé au carbone ». L’eurodéputée pointe du doigt les baisses d’impôts de production à hauteur de 20 milliards d’euros qui « concernent pour la plupart des entreprises fortement émettrices de CO2 ».
Une idée partagée par Neil Makaroff, responsable Europe chez Réseau Action Climat : « Sans contreparties environnementales, la baisse d’impôts de production n’est rien d’autre qu’un chèque en blanc qui bénéficiera en priorité aux plus grands pollueurs du pays ».
Mesure phare du plan France Relance, la baisse des impôts de production vise à alléger les impôts de production des entreprises afin de renforcer leur compétitivité et leur attractivité. Cela concerne près de 600 000 entreprises en 2021.
« Ce plan semble davantage tourné vers la sauvegarde de l’existant que vers le changement de modèle dont l’Europe et la planète ont urgemment besoin. Pire, alors que nous aurions besoin de davantage de régulation, il semble accentuer la logique libérale », conclut Marie Toussaint.
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