Le Maire dénonce le rejet de la fusion Alstom-Siemens par Bruxelles

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Le ministre des Finances Bruno Le Maire a confirmé mercredi le rejet attendu de la fusion entre Siemens et Alstom par l’exécutif européen. Un article de notre partenaire, Ouest-France.

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a confirmé mercredi 6 février le rejet attendu par la Commission européenne du projet de fusion entre Alstom et Siemens, fustigeant « une erreur » qui « va servir les intérêts » de la Chine.

« Je crois que les jeux sont faits », a affirmé le ministre sur France 2. « Je le regrette profondément parce que je considère que c’est une erreur économique », a-t-il ajouté. « Les jeux sont faits, c’est une erreur économique qui servira les intérêts de la Chine ! »

La Commission doit rendre son verdict d’ici le 18 février 2019. La fusion est soutenue par Paris et Berlin, qui veulent créer un groupe capable de rivaliser avec le géant chinois CRRC.

Alstom et Siemens ont déjà fait des concessions

Les deux groupes ont proposé en janvier des cessions d’actifs à la Commission européenne, qui s’inquiétait de la position dominante que le nouvel ensemble aurait dans la signalisation ferroviaire et les trains à grande vitesse.

Ces « remèdes », destinés à « prendre en compte les préoccupations de la Commission tout en préservant les fondamentaux économiques et industriels de la transaction », représentent 4 % du chiffre d’affaires de l’entité combinée, a précisé Alstom dans un communiqué. Ils concernent notamment la technologie Velaro des trains à grande vitesse de Siemens (roulant sous le nom d’ICE en Allemagne), selon des sources proches du dossier.

Selon des sources proches du dossier, la Commission européenne pourrait bloquer le projet parce qu’elle juge insuffisantes les propositions des deux groupes pour assurer le maintien d’une concurrence satisfaisante.

À droite aussi, on dénonce une naïveté

L’Union européenne « a besoin d’entreprises de taille mondiale » sinon elle risque de « finir toute nue à force de naïveté », a estimé mercredi le président (LR) de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Eric Woerth.

« Il y a un droit européen, la Commission (européenne) respecte le droit européen, donc ça veut dire qu’il faut changer le droit européen de la concurrence. Il ne faut pas uniquement raisonner sur le sol européen mais raisonner aussi en rapports de force mondiaux », a plaidé l’ancien ministre du Budget sur Cnews.

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