UKRAINE un conflit sans fin? L’Occident ne peut pas cesser son soutien

GRAIN DE SEL VDB :

La guerre entre dans sa troisième année et Moscou compte sur le temps qui risque d’affaiblir la détermination occidentale et montre sa détermination en ce début d’année avec une des pires attaques de missiles depuis le début du conflit et qui a visé des civils. La guerre est dans l’impasse. Si l’Europe et les États-Unis confirment leur soutien, il est patent qu’il y a débat sur l’octroi de moyens financiers* et de munitions alors même qu’aujourd’hui il s’agit pour l’Ukraine non de progresser mais de tenir ses lignes. Or, les munition manquent car une  » erreur stratégique a été commise par le noyau des nations européennes au sein de l’OTAN quant à la durée de la guerre  » Nico Lange du Centre d’analyse des politiques européennes (CEPA).

Poutine s’efforce d’étendre la base industrielle [de défense] russe car les sanctions occidentales le gênent de plus en plus et un des enjeux est donc de les faire respecter voir les durcir. La plupart des experts considèrent que lui poursuivra « quoi qu’il en coûte » cette guerre idéologique.

  • Money or not ? Un sommet extraordinaire le 1er février tentera de débloquer le programme d’aide de 50 milliards d’euros à l’Ukraine sur 4 ans, après le veto d’Orban en décembre. La Hongrie veut diviser le plan de 50 milliards d’euros en tranches annuelles lui peremttant de réngocier systématiquement. L’objectif est d’obtenri le package sur 4 anss mais un plan de secours s’élabore prévoyant l’octroi par les autres États membres de garanties au budget de l’UE, permettant à la Commission d’emprunter 20 milliards de dollars sur les marchés des capitaux. Il y a également des aides bilatérales: l’aide militaire de Berlin pourrait être de 8 milliards de dollars ( deuxième soutien derrière les États-Unis). La France, les Pays-Bas, l’Estonie et la Belgique ont également pris des engagements. Quant aux USA, deux échéances décisives les 19 janvier et 2 février pour financer le gouvernement fédéral permettront de savoir ce qu’il en est.