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  • PESC – un VETO paralysant – EURACTIV.fr

    PESC – un VETO paralysant – EURACTIV.fr

     Grain de sel VDB 

    Le veto en matière de PESC est un frein puissant a la dynamique de l’Union européenne qui ne peut plus être accepté  – il est très dommageable à l’action commune , paralyse tout décision importante. J souscris totalement aux propos d’Enrico Letta 

    Passer outre le veto

    « Pour une Union européenne plus forte, il faut outrepasser le droit de veto et le vote à l’unanimité (de la PESC) ». C’est ce qu’a réaffirmé Enrico Letta, le chef du Parti démocrate italien, lors de la présentation du cours d’été sur l’avenir de l’UE organisé par l’Université internationale Menéndez Pelayo. Un article d’Euractiv Italie.

    « Sur le plan économique, grâce à NextGenerationEU, l’Europe est plus forte, car nous sommes unis. Nous devons le faire aussi avec les questions concernant les affaires étrangères », a déclaré Enrico Letta, le secrétaire du Parti démocrate (PD), lors de la conférence de presse présentant le cours d’été consacré à l’avenir de l’UE organisé par l’Université internationale Menéndez Pelayo.

    « Le rôle de l’Espagne et de l’Italie en ce moment est crucial – a poursuivi Enrico Letta – car les deux pays disposent ensemble de plus de 40 % du montant total des ressources de NextGenerationEU. La manière dont l’Italie et l’Espagne dépenseront [ces fonds], avec rapidité et pertinence, sera décisive pour convaincre le reste des dirigeants européens de poursuivre ce type de projet à l’avenir.  S’il n’y avait pas eu NextGenerationEU », avait expliqué l’ancien Premier ministre italien il y a quelques mois, « il n’y aurait plus eu d’Union européenne, car elle a failli s’effondrer en mars dernier. Sans cette issue, elle aurait explosé, peut-être pas techniquement, mais elle se serait affaissée et le souverainisme aurait gagné », disait-il en expliquant que sans la sortie de la Grande-Bretagne, un résultat de cette ampleur n’aurait même pas été imaginable.

    En mai dernier à Bruxelles, à l’issue d’une rencontre avec le Haut représentant pour les affaires étrangères, Josep Borrell, au siège du Service européen pour l’action extérieure (SEAE, le service diplomatique de l’UE), Enrico Letta avait évoqué l’urgence pour l’UE de se doter de nouveaux outils concernant l’immigration, fortement liée à la politique étrangère (PESC) et qui est également paralysée depuis plusieurs années par les divergences entre les États membres.

    Qu’est-ce que l’unanimité ?

    La question semble très technique, mais elle est en réalité très politique. Il s’agit de la manière dont les décisions sont prises : lorsque les 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent pour discuter de ce qui se passe en Chine, en Russie ou en Tunisie, comme ce fut le cas au cours des derniers jours, chacun d’entre eux représente son gouvernement national et non l’Union dans son ensemble. Il ne s’agit pas d’un détail, selon certains spécialistes. Car sur les questions sensibles qui touchent aux alliances, aux politiques globales, aux réseaux diplomatiques et au lien avec les questions économiques, il est courant que les 27 n’aient pas exactement la même vision des choses.

    Le mécanisme d’unanimité prévoit quant à lui qu’un accord doit être trouvé entre tous, sans exception. Chaque pays dispose de facto d’un droit de veto, car le « non » d’un seul État membre, même le plus petit, engendre un blocage total. Seule l’abstention n’empêche pas l’adoption d’une décision.

    Lorsqu’il est question de passer du vote à l’unanimité (27 sur 27) au vote à la majorité qualifiée, cela signifie que l’on envisage d’adopter la règle dite de la « double majorité », qui exige qu’une proposition soit soutenue par 55 % des États membres (15 pays sur 27) et par 65 % de la population totale de l’UE (les États membres soutenant la proposition doivent représenter 65% de la population). Il s’agit d’empêcher qu’un blocage émanant de « petits » États puisse définir la position de l’UE sur l’échiquier international, sans tenir compte de la voix de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et de l’Espagne.

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    https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/selon-enrico-letta-lue-doit-renoncer-au-droit-de-veto-en-matiere-de-politique-etrangere/

  • Berlin appelle l’UE à supprimer la possibilité de veto des Etats membres – EURACTIV.fr

    Berlin appelle l’UE à supprimer la possibilité de veto des Etats membres – EURACTIV.fr

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    Le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas a appelé lundi l’Union européenne à supprimer la possibilité de veto dont dispose chacun des Etats membres afin que l’Europe ne soit plus « prise en otage » dans ses capacités d’action.

    « Nous ne pouvons plus nous laisser prendre en otage par ceux qui paralysent la politique étrangère européenne avec leurs vetos. Ceux qui le font jouent, à plus ou moins long terme, avec la cohésion de l’Europe », a déclaré M. Maas, lors d’une conférence de presse à Berlin.

    « Je le dis donc ouvertement : le veto doit disparaître, même si cela signifie que nous pouvons être mis en minorité », a expliqué le chef de la diplomatie.

    Les règles de l’Union européenne prévoient que certaines décisions, notamment en matière de fiscalité ou dans les questions de politique étrangère, requièrent l’unanimité des Etats membres.

    De ce système découle la possibilité qu’un pays utilise son veto pour bloquer, retarder ou atténuer des prises de positions européennes.

    « Parce que nous avons toujours considéré la solidarité interne et la souveraineté externe comme les deux faces d’une même médaille, nous devons maintenant, après les crises internes, faire de nouveaux progrès dans la capacité d’action de l’Europe en matière de politique étrangère », a plaidé M. Maas.

    La Hongrie a ainsi régulièrement usé de son droit de veto, ces derniers mois, pour bloquer des déclarations critiques sur la Chine. Plus récemment, Budapest a aussi refusé d’apporter son soutien à une déclaration appelant à un cessez-le-feu entre Israël et les Palestiniens.

    La semaine dernière, Miguel Berger, secrétaire d’Etat du ministère allemand des Affaires étrangères, avait justement accusé la Hongrie de « bloquer une déclaration de l’UE » sur Hong Kong. Il avait alors mis en avant la position d’un « vote à la majorité qualifiée » sur les questions de politique internationale.

    La bataille fait rage depuis des années entre pays membres de l’UE dont certains souhaiteraient voir la règle du droit de veto supprimée.

    Cependant, comme l’a rappelé Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, partisan de la fin du droit de veto, l’unanimité est nécessaire entre les 27 pour arriver à sa suppression.

    Épinglées régulièrement par Bruxelles pour leurs réformes accusées de saper les valeurs démocratiques, la Pologne et la Hongrie s’étaient également opposé, en novembre, à l’adoption du budget pluriannuel de l’UE et du plan de relance européen conçu pour aider les Etats membres à faire face à la pandémie.

    Selon M. Maas, revenir à un principe de majorité lors d’un vote entre Etats membres permettrait d’éviter la menace d’une « Europe à deux vitesses ».

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    https://www.euractiv.fr/section/avenir-de-l-ue/news/berlin-appelle-lue-a-supprimer-la-possibilite-de-veto-des-etats-membres/

  • Face à la pression, la Bulgarie tente d’expliquer son veto sur la Macédoine du Nord – EURACTIV.fr

    Face à la pression, la Bulgarie tente d’expliquer son veto sur la Macédoine du Nord – EURACTIV.fr

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    Face à la pression des membres du bloc, l’ambassadeur bulgare a expliqué mardi (11 mai) aux ministres de l’UE la décision de son pays d’opposer son veto à l’ouverture des négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord voisine.

    Dimitar Tzantchev représentait la Bulgarie au Conseil « Affaires générales », le format ministériel de l’UE qui décide des questions liées à l’élargissement de l’UE. Le même jour, le président Rumen Radev a nommé un gouvernement bulgare intérimaire avant les élections anticipées du 11 juillet.

    La Bulgarie a opposé son veto à la décision d’ouvrir des négociations d’adhésion à l’UE avec la Macédoine du Nord en novembre dernier, une décision qui a indirectement affecté l’Albanie, un autre candidat des Balkans occidentaux qui a avancé sur la voie de l’UE en tandem avec Skopje.

    Cette décision en a surpris plus d’un, car la Bulgarie avait été un ardent promoteur de l’élargissement de l’UE aux Balkans occidentaux, ayant organisé un sommet spécial pendant sa présidence du Conseil de l’UE en 2018.

    Mais entre-temps, Skopje n’a pas réussi à concrétiser un traité bilatéral avec la Bulgarie depuis 2017, bloquant de fait le travail d’un comité conjoint chargé de régler les questions d’ »histoire commune ». En parallèle, Sofia a signalé une nouvelle vague de discours haineux anti-bulgares en Macédoine du Nord.

    En 2019, le Parlement bulgare a adopté à l’unanimité une déclaration sévère avertissant Skopje que Sofia ne tolérera pas la déformation d’événements, de documents et d’artefacts historiques, ainsi que le rôle et les opinions de personnalités de l’histoire bulgare.

    Plusieurs membres de l’UE, dont l’Autriche, ont critiqué la position bulgare.

    S’adressant aux ministres de l’UE, M. Tzantchev a déclaré que la Bulgarie était « le dernier pays à devoir être convaincu que les Balkans occidentaux devraient un jour faire partie de l’UE ».

    « Malheureusement, nous sommes confrontés à un problème. Toutefois, il ne s’agit pas d’un problème bilatéral, comme certains d’entre vous le pensent manifestement. Il fait référence aux principes sur lesquels notre Union est construite et fonctionne », a déclaré l’ambassadeur, selon une transcription vue par EURACTIV.

    Selon M. Tzantchev, c’est la première fois dans l’histoire de l’élargissement qu’un pays candidat fait pression pour déterminer les conditions d’ouverture des négociations sur son adhésion à l’UE.

    « Pour la première fois, nous avons un pays candidat qui déclare vouloir devenir membre de l’UE, mais sans renoncer à son idéologie de construction de l’État de l’ère communiste. »

    « Pour la première fois, nous avons un pays candidat qui déclare qu’il ne se considère pas obligé de respecter les traités qu’il a signés avec un État membre de l’UE. Un tel comportement ne peut être toléré car il constitue un défi ouvert aux fondements de l’UE », a déclaré l’ambassadeur bulgare.

    Cependant, la Bulgarie n’a pas réussi à expliquer au public étranger les véritables enjeux qui se cachent derrière l’attitude hostile de Skopje. Les diplomates de l’UE sont peu conscients des campagnes anti-bulgares en Macédoine du Nord et de la complicité présumée des autorités pour dénigrer publiquement la Bulgarie.

    La Macédoine du Nord a mobilisé un lobbying considérable dans les cercles de l’UE, ce qui ne fait qu’accroître l’antagonisme de la Bulgarie, qui se plaint que Skopje courtise des membres influents de l’UE pour tordre le bras de la Bulgarie au lieu d’aborder les problèmes avec son voisin.

    De nombreux Bulgares trouvent choquant que les autres membres de l’UE fassent preuve d’une plus grande solidarité avec un pays extérieur à l’Union. Sur le plan interne, ce problème a remis en question les fondements mêmes de la solidarité européenne.

    Le Premier ministre de Macédoine du Nord, Zoran Zaev, qui s’est rendu au siège de l’UE cette semaine, a déclaré mardi qu’il avait « une mission claire à Bruxelles ces jours-ci, celle de faire passer le message des citoyens de Macédoine du Nord aux responsables de l’UE, à savoir que nous travaillons dur et que nous avons tenu parole et que nous voulons donner notre juste part à l’avenir de l’Europe ».

    « Nous ne demandons pas plus que ce que nous méritons, à savoir la tenue de la première conférence intergouvernementale dès que possible. Un échec pour la Macédoine du Nord sera un message de découragement pour l’ensemble des Balkans occidentaux », a déclaré M. Zaev à l’issue de ses entretiens avec le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Il n’a pas fait explicitement référence aux problèmes avec la Bulgarie.

    Toutefois, le changement de gouvernement en Bulgarie – qu’il s’agisse du cabinet intérimaire ou du nouveau gouvernement qui sera formé après les élections de juillet – ne devrait pas modifier la position du pays vis-à-vis de Skopje, en l’absence de progrès tangibles au niveau bilatéral.

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    https://www.euractiv.fr/section/elargissement/news/facing-pressure-bulgaria-tries-to-explain-its-north-macedonia-veto/

  • Comment contourner le veto des Etats lors des réformes européennes ? – Europeanpapers.eu

    Comment contourner le veto des Etats lors des réformes européennes ? – Europeanpapers.eu

    Bruno De Witte

    Le professeur Frederico Fabbrini s’interroge sur l’issue de la conférence sur l’avenir de l’Europe qui se tiendra prochainement.

    En effet, les propositions ambitieuses ne pourront se faire qu’avec une révision des traités européens, chose impossible dans les circonstances actuelles, étant donné l’unanimité requise et les divisions entre les Etats membres.

    Face à un éventuel blocage d’Etats récalcitrants, Fabbrini propose une solution, qui consiste en l’adoption d’un « pacte politique » entre les Etats membres « volontaires » qui ferait avancer le projet d’intégration européenne.

    Il convient alors de s’interroger, dans cet article, sur l’opportunité d’un tel pacte et les risques qu’il pourrait engendrer.

    Lire l’étude intégrale ici