Seuls 18% des Britanniques sont favorables à l’accord du Brexit – EURACTIV.fr

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Alors que les Britanniques rejettent l’accord sur le Brexit, Bruxelles et Dublin veulent rassurer Londres sur le filet de sécurité. Le gouvernement assure pour sa part ne pas vouloir retarder la sortie de l’Union.

Les parlementaires britanniques doivent se prononcer le 15 janvier sur l’accord de Brexit négocié entre le gouvernement et l’UE. Or, seulement 18% des Britanniques pensent que leur Première ministre, Theresa May, a conclu un bon accord sur le Brexit avec l’UE, selon un sondage de l’institut ORB, publié le 7 janvier.

À la question de savoir s’ils trouvent que l’accord intervenu fin novembre est le bon, 59 % se déclarent en désaccord, 21 % se disent sans opinion et 18 % seulement se montrent d’accord, soit la proportion la plus faible enregistrée dans un tel sondage, réalisé chaque mois depuis la fin 2016 sur les négociations avec Bruxelles.

Le scénario d’un Brexit sans accord menace toujours

Les vacances parlementaires terminées, Theresa May tentera à nouveau cette semaine de convaincre les députés britanniques de ne pas enterrer l’accord de sortie de l’UE conclu avec Bruxelles, sous peine de plonger le pays dans le chaos.

Pas de délai

Le secrétaire britannique au Brexit, Stephen Barclay, a réfuté un article publié par le Daily Telegraph et selon lequel des responsables européens et britanniques discutent d’un éventuel report de la date officielle de la sortie de l’Union.

« La politique du gouvernement à ce sujet est très claire. La Première ministre l’a dit à de multiples occasions: nous allons quitter l’Union européenne le 29 mars. Nous ne cherchons pas à repousser », a-t-il déclaré à Sky News.

Quant à savoir si des parlementaires conservateurs ont renoncé à s’opposer à l’accord négocié par Theresa May, il répond : « Certains ont dit qu’ils y étaient beaucoup plus ouverts, mais c’est de toute évidence compliqué ».

Anticipant un possible rejet du texte, les parlementaires pourraient auparavant voter en faveur d’un amendement visant à contraindre le gouvernement à solliciter le feu vert du parlement avant d’entamer la procédure de Brexit sans accord.

L’UE tente de rassurer

L’Union européenne souhaite rassurer la Grande-Bretagne sur les implications de la clause de sauvegarde sur la frontière irlandaise, aussi appelée « filet de sécurité » avant le vote parlementaire, a déclaré le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar.

L’inquiétude suscitée par la clause en question, qui vise à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, a contraint la Première ministre britannique à reporter le vote de Westminster le mois dernier.

L’Union européenne a exclu de renégocier l’accord, mais s’est dite disposée à rassurer Londres sur le fait que le filet de sécurité n’a pas pour but de maintenir indéfiniment l’Irlande du Nord dans l’union douanière.

« Nous ne voulons pas piéger le Royaume-Uni, nous souhaitons entamer immédiatement les discussions sur nos relations futures » pour ne pas avoir à activer la clause de sauvegarde, a déclaré Leo Varadkar.

« Je crois que c’est ce genre de garantie que nous sommes prêts à donner », a-t-il ajouté, selon l’Irish Times.

Pas d’expulsion d’Allemagne

Le 7 janvier, le gouvernement allemand a annoncé qu’aucun ressortissant britannique installé sur son territoire n’aurait à quitter l’Allemagne dans l’éventualité d’un Brexit sans accord.

Une extension de trois mois du droit au séjour sera accordée aux Britanniques vivant en Allemagne, a précisé un porte-parole du ministère de l’Intérieur. Il a ajouté qu’elle pourrait être reconduite. Durant cette période, ils devront s’enregistrer auprès des autorités pour acquérir un permis de résidence formel.

Le ministère allemand des Transports est par ailleurs en contact avec le Royaume-Uni pour éviter toute perturbation du trafic aérien en cas de sortie sans accord.

Dans un plan d’action d’urgence préparant le scénario d’une « sortie dure », publié le 19 décembre dernier, à 100 jours du divorce entre le Royaume-Uni et l’UE, la Commission européenne a invité « les États membres à adopter une approche généreuse à l’égard des droits des ressortissants britanniques résidant dans l’UE, pour autant que le Royaume-Uni garantisse la réciprocité de cette approche ».

L’exécutif européen préconise notamment que « les ressortissants britanniques résidant légalement dans l’UE à la date du retrait continuent à être considérés comme des résidents légaux ».

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