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Actualité
01.10.2019
Désigné pour devenir le prochain commissaire européen à la Justice, le candidat Didier Reynders doit être auditionné par les députés européens le mercredi 2 octobre à 9h. Découvrez son parcours et ses missions.
Didier Reynders, commissaire européen désigné à la Justice – Crédits : EU2016 SK
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Son parcours
Diplômé en droit, Didier Reynders entame, après avoir été avocat entre 1981 et 1985, une carrière dans les transports, devenant en 1986 président de la Société nationale des chemins de fer belges, puis président de la Société nationale des voies aériennes (1991-1993).
Entre 1992 et 1999, il est président de la banque belge SEFB, devenue Record Bank. Parallèlement, il est élu député en 1992 avec le Parti réformateur libéral (PRL, centre droit, francophone), dont il devient président du groupe à la Chambre des représentants (chambre basse du Parlement belge) en 1995.
Il est nommé ministre des Finances en 1999, poste qu’il occupe pendant douze ans. En parallèle, il prend la tête en 2004 du Mouvement réformateur, cartel rassemblant le PRL et d’autres formations politiques libérales de centre droit. Didier Reynders est ensuite nommé ministre des Affaires étrangères en 2011 dans le gouvernement d’Elio di Rupo, puis reconduit dans ses fonctions dans celui de Charles Michel en 2014. Il obtient également le ministère de la Défense en 2018.
Didier Reynders était sous le coup d’une enquête judiciaire depuis avril 2019, sur des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent ; cette enquête a été classée sans suite le 27 septembre par la justice belge mais il est désormais poursuivi pour menaces de mort dans la même affaire.
Qui sont les futurs commissaires européens ?
Ses missions
Didier Reynders est proposé au poste de commissaire à la Justice, un portefeuille qui contiendrait la responsabilité de l’état de droit, de la justice et de la protection des consommateurs.
Il sera ainsi chargé dans un premier temps du mécanisme européen pour l’état de droit, consistant à prévenir les violations de l’état de droit dans l’Union, à y apporter des solutions et une réponse proportionnée en dernier recours.
Il devra dans un deuxième temps renforcer la coopération judiciaire entre les Etats membres, garantir la contribution de la justice dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, et soutenir la mise en place du parquet européen.
Il devra enfin gérer le renforcement du règlement général sur la protection des données, mais également les implications humaines et éthiques de l’intelligence artificielle à l’ère numérique.
Il doit travailler sous la direction du vice-président exécutif pour « une économie au service des personnes » et avec la Direction générale pour la justice et les consommateurs.
Audition parlementaire : mercredi 2 octobre de 9h00 à 12h00, face à la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures et à celle des Affaires juridiques.
Découvrez la vidéo de son audition :
Les auditions des commissaires européens par les eurodéputés (mode d’emploi)