La population de l’Union européenne

Au 1er janvier 2018, la population de l’Union européenne à 28 États membres comptait 512,6 millions d’habitants selon Eurostat, soit 1,1 million d’habitants de plus qu’en janvier 2017.

La carte ci-dessus présente la démographie des États membres de l’Union européenne. La population résidant à Malte (475 700 habitants) est ainsi la plus faible, suivie du Luxembourg, de Chypre, de l’Estonie et de la Lettonie. À l’inverse, l’Allemagne représente la part de population la plus importe (82,9 millions d’habitants), devant la France (67 millions d’habitants), le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne.

Une population en hausse

512,6 millions d’habitants au 1er janvier 2018 dans l’Union européenne : c’est 1,1 million de plus qu’un an plus tôt. En 2017, la population a augmenté dans dix-neuf États membres de l’UE et a diminué dans neuf autres.

Selon les chiffres d’Eurostat, la plus forte croissance démographique a été observée à Malte (+32,9 habitants pour 1000), devant le Luxembourg, la Suède, l’Irlande et Chypre. À l’opposé, la plus forte baisse a été enregistrée en Lituanie (-13,8 habitants pour 1000), suivie par la Croatie, la Lettonie, la Bulgarie et la Roumanie.

Naissances, décès et solde migratoire

Au cours de l’année 2017, 5,1 millions de naissances ont été enregistrées dans l’UE, soit près de 90 000 de moins que l’année précédente. Parmi les États membres, les taux bruts de natalité les plus élevés en 2017 ont été affichés par l’Irlande (12,9 naissances pour 1000 habitants), la Suède, le Royaume-Uni et la France, tandis que les taux les plus faibles ont été relevés dans des États membres du Sud : Italie (7,6 naissances pour 1000 habitants), Grèce, Portugal et Espagne, Croatie et Bulgarie. À l’échelle de l’UE, le taux brut de natalité était de 9,9 naissances pour 1 000 résidents.

Dans le même temps, 5,3 millions de décès ont été comptabilisés dans l’UE en 2017, soit environ 134 200 de moins que l’année précédente. L’Irlande (6,3 décès pour 1000 habitants), Chypre ainsi que le Luxembourg affichaient en 2017 les taux bruts de mortalité les plus faibles, suivis de Malte, des Pays-Bas, de l’Espagne et de la France. À l’autre extrémité de l’échelle, la Bulgarie (15,5 décès pour 1000 habitants), la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Roumanie et la Croatie ont enregistré les taux les plus élevés. Le taux brut de mortalité de l’UE s’est établi à 10,3 décès pour 1 000 résidents.

Plus de décès que de naissances ont été enregistrés dans l’UE (5,3 millions de décès et 5,1 millions de naissances), ce qui signifie que la variation naturelle de la population de l’UE a été négative. La variation démographique positive est donc due à l’apport du solde migratoire.

Une carte publiée par notre partenaire Toute l’Europe.