Où respire-t-on l’air le plus pur d’Europe ? – EURACTIV.fr

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La qualité de l’air est un enjeu de santé publique européenne. Si celle-ci s’est améliorée au cours des dix dernières années, on remarque toujours des différences importantes suivant les pays. Un article de notre partenaire, Ouest-France.

À plusieurs milliers de kilomètres de la péninsule australienne, profitant de l’air le plus pur du monde, l’Europe fait de la qualité de l’air une vraie priorité de santé publique. L’European Environmment Agency (EEA) qui a pour mission d’observer le respect des directives mises en place, à l’échelle européenne, pour permettre aux citoyens du vieux continent de respirer l’air le plus pur possible, constate que la qualité de l’air s’améliore depuis une dizaine d’années.

Des stations de relevé présentes dans la plupart des pays européens mesurent quotidiennement les taux de concentration des polluants présents dans l’air. Elles peuvent indiquer une pollution dans des zones de « fond », c’est-à-dire une localité éloignée de toute source de nuisance atmosphérique, mais aussi dans des zones de « proximité », afin d’évaluer la pollution liée aux industries ou au trafic routier.

Différents types de polluants existent, notamment les particules fines. Parmi elles, les PM10 (« particulate matter » d’un diamètre inférieur à 10 microns), ou particules dites « respirables », qui incluent les particules fines, très fines et ultrafines, celles qui sont donc les plus dangereuses. Elles peuvent pénétrer dans les bronches, et sont 6 à 8 fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu. Les PM10 proviennent surtout des processus mécaniques comme les activités de construction.

En se basant sur les directives détaillées ci-dessus, l’EEA a fixé des seuils de concentration de polluants à ne pas dépasser pour des périodes données. Annuellement, le taux de concentration moyen de particules très fines (PM 2,5) ne doit pas excéder 25 microgrammes par mètre cube d’air (µg/m3), et 40 µg/m3 pour les particules en suspension (PM10) et le dioxyde d’azote (NO2).

Les pays scandinaves respirent, les pays de l’Est étouffent

La carte interactive  indique le relevé annuel moyen des 2 935 stations de mesure de la qualité de l’air présentes en Europe, en 2017. Pour la période étudiée, aucune donnée pour la Grèce n’est disponible.

On remarque globalement, que l’air a été moins pollué en 2017 dans les pays scandinaves. Plus précisément, c’est la station norvégienne Kårvatn (2,17 µg/m3) qui relevait l’air le moins pollué d’Europe en 2017. Elle devance les stations de Reykjanes Leiran (2,63 µg/m3) en Islande et de Bredkälen (2,71 µg/m3) en Suède.

À l’inverse, plusieurs zones géographiques accusaient une forte pollution atmosphérique. C’est le cas des régions italiennes de la Lombardie, du Piémont, du Latium et de la Vénétie, de la Pologne, de la Bulgarie, de la Serbie, de la Bosnie-Herzégovine et de la Macédoine-du-Nord. Les quatre stations ayant relevé les taux moyens les plus pollués en Europe, sont macédoniennes (Rektorat 81,12 µg/m3, Lisice 75,34 µg/m3, Gazi Baba 73,11 µg/m3 et Kumanovo 71,11 µg/m3).

 

 

 

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