Une enquête OpenLux sur les richesses cachées au Luxembourg a été menée par médias français et internationaux. Ils y ont trouvé plus de 55 000 sociétés off-shore pour environ 6500 milliards d’euros d’actifs, dont les bénéficiaires viennent du monde entier.
Les pratiques fiscales attractives pour les grandes fortunes et les multinationales rendent incontournable le grand-duché, qui ne fait pourtant pas partie de la liste européenne des paradis fiscaux.
Le Luxembourg a cependant « réfuté les allégations » qui pèsent sur lui, en certifiant qu’il respecte les réglementations européennes et internationales en matière de fiscalité et de transparence.
Ce n’est pas ce qu’a conclu l’enquête du Monde, qui a pointé la faiblesse du contrôle de ces sociétés off-shore. Pourtant, comme le souligne l’ONG Oxfam, l’UE refuse toujours de l’inscrire sur la liste noire des paradis fiscaux. Elle oeuvre actuellement sur des mesures d’harmonisation européenne du cadre fiscal des entreprises.