[ad_1]
L’actu en capitales décrypte l’info de toute l’Europe, grâce au réseau de rédactions d’Euractiv.
>> Vous pouvez vous abonner à la newsletter ici
PARIS
Loiseau vide son sac : Nathalie Loiseau, la tête de liste de la République en Marche (LREM) aux élections européennes, a fait une entrée « remarquée » au Parlement européen mercredi (12 juin). Lors d’un point de presse « off » avec des journalistes français à Bruxelles, l’ancienne ministre des Affaires européennes s’en est prise à presque tous ses alliés. « Un suicide politique », estime un de ses nouveaux collègues, pour une élue qui vise la présidence du nouveau groupe libéral. Selon Nathalie Loiseau, Guy Verhofstadt, l’actuel chef de groupe ALDE au Parlement européen est pétri de « frustrations rentrées », Sophie in’t Veld « a perdu toutes les batailles qu’elle a menées ». Manfred Weber, Spitzenkandidat du PPE, est quant à lui comparé à un « ectoplasme » qui « n’a jamais rien réussi », a rapporté le Canard Enchaîné.
Enfin, la Française s’en est prise à Jean Arthuis, l’un des membres français les plus respectés de la famille ALDE, disant qu’il était un « homme aigri ». Jean Arthuis a salué cette sortie avec ironie sur Twitter : « je reconnais l’intelligence politique de Nathalie Loiseau et la sincérité de ses démentis. Entrée prometteuse au Parlement européen.. ».
Cette entrée en matière n’est pas la première sortie de route de l’ancienne ministre, qui a déjà enchaîné les controverses en France au cours de la campagne européenne. Elle a notamment a été accusé d’avoir eu des liens avec l’extrême droite lors de ses études et d’avoir banalisé l’homophobie dans une bande dessinée sur l’Europe qu’elle a cosignée. (Euractiv France)
BERLIN
Exode à l’est : La population de l’Allemagne de l’Est est retombée à son niveau de 1905. En même temps, il y a plus d’habitants que jamais en Allemagne de l’Ouest, selon une étude de l’Institut ifo. « La division au sein de l’Allemagne est encore complètement sous-estimée alors qu’elle requiert une attention politique », a déclaré Felix Rösel, l’auteur de l’étude. (Claire Stam, Euractiv Allemagne)
ROME
Conte se livre : Dans une interview accordée à l’agence de presse Ansa, le Premier ministre, Giuseppe Conte, a déclaré que l’Italie souhaitait apporter une contribution essentielle à la réforme des règles budgétaires de l’UE. « Nous voulons les appliquer, mais il est temps de les rediscuter », estime-t-il, ajoutant qu’il avait déjà préparé un projet de lettre aux institutions de l’UE afin d’éviter le déclenchement de la procédure de déficit excessif contre l’Italie. Matteo Salvini insiste pour sa part sur le fait que la Commission sortante est « vieille et délégitimisée par des millions de voix » et ne peut imposer de sanctions.
Par ailleurs, Giuseppe Conte considère Angela Merkel comme une excellente candidate à la présidence de la Commission, « mais pour autant que je sache, elle ne veut pas de cet engagement ». Il a confirmé que le gouvernement italien cherchera un portefeuille économique, mais pas nécessairement celui du commissaire chargé des affaires économiques. (Gerardo Fortuna, Euractiv)
BRATISLAVA
Prélude des élections : Après avoir remporté les élections européennes en tant que coalition, la Slovaquie progressiste (affilié ADLE) et le Spolu (affilié PPE) ont annoncé qu’ils allaient unir leurs forces pour les élections générales prévues en mars 2020. Lundi, un nouveau parti du président sortant Andrej Kiska sera officiellement lancé. On s’attend à ce qu’elle soit plus conservatrice que la coalition PS/Spolu. Il y a des tentatives répétées d’intégrer tous ces projets politiques, et cela peut encore se produire avant les élections. (Zuzana Gabrižová, Euractiv Slovaquie)
BUCAREST
Motion de censure : Les partis d’opposition roumains ont appelé à un vote de défiance pour le gouvernement du PSD-ALDE, mais les chances de succès sont minces. Pour renverser le gouvernement, il leur faudrait 234 voix, mais ils ne peuvent compter que sur un peu plus de 200 voix pour le moment. Le vote est prévu pour mardi 18 juin.
Iohannis interpelle l’UE sur la crise moldave : Le président roumain, Klaus Iohannis, a demandé à Donald Tusk et Jean Claude Juncker d’identifier d’urgence, avec les États membres de l’UE, les actions concrètes nécessaires pour résoudre la crise politique et constitutionnelle actuelle en Moldavie. La Roumanie est prête à se joindre à tous les efforts visant à soutenir la feuille de route européenne de la Moldavie, a-t-il écrit dans une lettre aux dirigeants européens. (Euractiv Roumanie)
ATHÈNES
Double attaque : Le Premier ministre, Alexis Tsipras, a critiqué le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, qui a prédit que l’objectif de 3,5% d’excédent annuel du pays ne sera pas atteint en raison des mesures anti-austérité du gouvernement, affirmant que « ce n’est pas le rôle institutionnel de la banque centrale de faire des prévisions comme on en fait dans les épiceries ». Il a également attaqué le chef du Mécanisme européen de stabilité, Klaus Regling, pour ses critiques dans le même paquet de mesures, ainsi que pour son estimation du coût des négociations de la Grèce avec ses créanciers en 2015. Le ministre des Finances, Euclid Tsakalotos, avait déjà jugé que l’évaluation de Klaus Regling était « absurde » et que « s’il était un de mes étudiants, il échouerait aux examens ». (Theodore Karaoulanis, Euractiv Grèce)
SOFIA
Confiance dans la presse : En Bulgarie, seulement 40% de la population fait confiance aux actualités et 31% à ce qui apparaît dans les médias sociaux, selon le rapport Reuters sur les actualités numériques 2019. La polarisation extrême des médias et le retour au pouvoir des partis politiques ont caractérisé les 12 derniers mois, selon le rapport. Au début des années 1990, chaque parti politique avait son propre journal. Aujourd’hui, ils ont chacun leur propre chaîne de télévision. Cela s’explique en partie par le fait que la télévision reste une source d’information importante et influente en Bulgarie. Les liens entre les stations et les partis politiques vont de liens commerciaux et d’intérêts communs jusqu’à la propriété directe. (Dnevnik)
ZAGREB
Arbitrage : La Cour de justice de l’UE (CJUE) a programmé pour le 8 juillet une audience sur la procédure d’arbitrage à la frontière de la Slovénie contre la Croatie. La plainte a été déposée l’année dernière, pendant le mandat du Premier ministre slovène Miro Cerar. Le Premier ministre croate, Andrej Plenković, a déclaré que la Croatie ne reconnaissait pas la compétence de la CJUE en la matière. (Thé Trubić, Euractiv Croatie)