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Le président français Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d’une « étroite coopération » internationale sur la crise en Afghanistan, en s’entretenant jeudi (19 août) tour à tour avec ses homologues américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine ainsi qu’avec le chef du gouvernement italien Mario Draghi.
Au cours de son entretien téléphonique dans la soirée avec le président américain, Emmanuel Macron « a souligné la nécessité absolue d’assurer une coordination entre alliés, rapide et concrète sur le terrain, pour permettre l’évacuation de nos ressortissants, des Afghanes et des Afghans qui ont travaillé pour les alliés, ainsi que de celles et ceux qui sont menacés », a indiqué la présidence française.
« Nous ne pouvons pas les abandonner », a affirmé le chef de l’État français, en évoquant une « responsabilité morale ».
MM. Biden et Macron « sont convenus de renforcer leur action commune en matière humanitaire, politique et de lutte contre le terrorisme dans les prochains jours, en particulier dans le cadre du G7 », selon Paris.
Un peu plus tôt, au cours de son entretien avec M. Poutine, qui a duré plus d’une heure et demie, M. Macron a notamment discuté des « attentes prioritaires à l’égard des talibans », qui ont pris le pouvoir à Kaboul : « lutte contre la drogue et les trafics d’armes, rupture avec les mouvements terroristes internationaux, respect du droit des femmes », a indiqué la présidence française.
Les deux présidents « sont convenus de se coordonner étroitement dans les jours et semaines à venir, sur le plan bilatéral ainsi qu’au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, comme dans le cadre du G20 », a-t-elle ajouté.
Auparavant, MM. Macron et Draghi s’étaient également accordés sur la « nécessité d’une étroite coopération » au sein de l’UE « afin de mener à bien l’évacuation d’Européens et des Afghans les plus menacés, ainsi que pour anticiper les conséquences de la crise afghane », selon l’Élysée.
GRAIN DE SEL VDB /
Je me demande quand même pourquoi lorsqu’on parle aux autres grandes puissances là les USA et la Russie, ça n’est pas l’Union européenne qui est l’interlocuteur. nous sommes censés depuis un moment avoir une politique extérieure commune donc une diplomatie harmonisée si ce n’est unique avec à la clé un Haut Représentant : Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne qui a d’ailleurs fait entre autres une déclaration au nom des 27 . Ce réflexe de refaire des conciliabules entre Etats strictement à échelle de quelques gouvernements relève d’une approche dangereuse. La France garde un statut important certes notamment du fait de sa puissance militaire-surtout l’arme nucléaire- mais on hérite de la présidence tournante en janvier si alors que cette crise ne sera pas réglee en un tour de mains si la France ne joue pas le jeu institutionnel aujourd’hui elle aura du mal à mobiliser ensuite?
Depuis le début de la semaine, le chef de l’État français s’est déjà entretenu de l’Afghanistan avec l’Allemande Angela Merkel et le Britannique Boris Johnson, alors qu’une réunion du G7 est prévue la semaine prochaine.
Au cours de l’entretien avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a en outre de nouveau appelé à la libération de l’opposant Alexei Navalny, « un an après la tentative d’assassinat dont il a été victime, conformément aux décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme », a précisé l’Élysée.
Il a également souhaité que les élections législatives russes de septembre « se tiennent dans le respect des critères de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) », selon la présidence française.
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