L’UE relance son approche coordonnée pour l’achat des médicaments COVID – EURACTIV.fr

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La Commission européenne a dévoilé sa stratégie sur les thérapies COVID-19, décrites comme une nouvelle étape dans la lutte contre le virus car elles visent à accélérer la guérison, à réduire les hospitalisations et à aider les personnes souffrant d’une COVID longue.

La stratégie, présentée jeudi (6 mai), tente de reproduire la même approche d’approvisionnement conjoint adoptée dans la stratégie sur les vaccins en juillet de l’année dernière.

Elle permettra à l’Europe d’avoir un effet plus fort que les actions ponctuelles et non coordonnées disponibles aujourd’hui, selon la responsable de la santé de l’UE, Stella Kyriakides.

« D’ici à la fin de l’année, nous prévoyons de conclure trois autres achats conjoints de produits thérapeutiques COVID-19. Nous étudions la possibilité d’utiliser également des accords d’achat anticipé, comme nous l’avons fait pour les vaccins, afin de maximiser notre impact », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.

Bien que les taux de vaccination dans l’UE s’améliorent et que la Commission confirme son objectif de vacciner 70 % de la population d’ici juillet, Mme Kyriakides a prévenu que la réponse à la COVID-19 ne pouvait pas reposer uniquement sur les vaccins.

Certains États membres, a-t-elle ajouté, ont manifesté un grand intérêt pour l’achat conjoint de médicaments contre la COVID, car les taux d’infection sont encore élevés et certains de ces patients souffrent de ce que l’on appelle la COVID longue, c’est-à-dire les effets à long terme de la maladie.

Pour elle, la stratégie « ajoute une pierre supplémentaire à cette réponse COVID-19″ en abordant « l’ensemble du cycle de vie d’un médicament, de la recherche, du développement et de la fabrication à l’approvisionnement et au déploiement. »

La stratégie prévoit d’investir 90 millions d’euros dans des études de population tandis que des essais cliniques et un « booster d’innovation thérapeutique » seront mis en place d’ici juillet « pour accélérer la recherche et amener les résultats sur le marché ».

Cet accélérateur d’innovation thérapeutique, ainsi que d’autres actions préparatoires, alimenteront l’incubateur HERA, le tout nouveau plan de préparation à la bio-défense contre la menace imminente de nouvelles souches de coronavirus.

Cinq millions d’euros supplémentaires seront investis pour réaliser un exercice d’analyse complet de 57 candidats thérapeutiques, dont les fabricants ont déjà pris contact avec l’Agence européenne des médicaments (EMA), a déclaré Mme Kyriakides.

« Mais notre expérience avec les vaccins a montré qu’une fois passées les étapes difficiles de la recherche et des essais cliniques, la capacité de fabrication peut potentiellement constituer un goulot d’étranglement », a-t-elle déclaré, ajoutant que la fabrication de médicaments européens flexibles sera soutenue.

L’un des objectifs fixés dans la stratégie est l’autorisation de trois nouveaux médicaments pour traiter la COVID-19 d’ici octobre 2021 et éventuellement deux autres d’ici à la fin de l’année.

Un objectif jugé ambitieux mais réalisable et nécessaire par le commissaire à la santé.

Jusqu’à présent, le seul traitement de la COVID-19 autorisé dans l’UE est le Remdesivir, un médicament antiviral produit par la société pharmaceutique Gilead.

La Commission européenne a signé un contrat d’un milliard d’euros pour l’achat de 500 000 traitements de Remdesivir après avoir accordé une autorisation conditionnelle au traitement en juillet.

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