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L’objectif de l’accord conclu entre Bruxelles et Ottawa est de sécuriser les chaînes de valeur des minéraux et des métaux essentiels et de réduire la dépendance à l’égard de la Chine. Les deux parties se sont également engagées à renforcer leur coopération dans d’autres secteurs. Un article d’Euractiv Italie.
Près de cinq ans après la signature de l’Accord économique et commercial global (CETA) et de l’Accord de partenariat stratégique (APS), l’UE et le Canada souhaitent donner un nouvel élan à leur coopération, notamment dans quatre domaines thématiques : la lutte contre la pandémie et la relance économique, le commerce, l’innovation, le changement climatique et la politique étrangère et de sécurité.
Lors du sommet qui a réuni les deux parties lundi 14 juin à Bruxelles, celles-ci ont convenu de lancer un partenariat stratégique sur les matières premières. « Assurer la sécurité des chaînes de valeur critiques des minéraux et des métaux – qui sont essentielles pour la transition vers une économie numérique et climatiquement neutre, ainsi que pour la création et le maintien des bons emplois de demain – constitue une priorité commune », stipule leur déclaration conjointe. Le partenariat visera à renforcer la sécurité et la durabilité du commerce et des investissements, l’intégration des chaînes de valeur des matières premières, la technologie et l’innovation et surtout les normes environnementales, sociales et de gouvernance.
« Avec nos partenaires de l’UE, nous avons parlé de ce que nous pouvons faire pour construire une économie plus propre pour les années à venir », a expliqué le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’une conférence de presse. « Pour commencer, afin de continuer à créer de bons emplois verts pour la classe moyenne, nous devons garantir la durabilité des chaînes d’approvisionnement en minéraux et métaux critiques, qui sont essentiels pour des équipements comme les batteries des voitures électriques. »
« Nous, Européens, voulons diversifier nos importations en provenance de producteurs comme la Chine, car nous voulons plus de durabilité, moins de dommages environnementaux et nous voulons de la transparence sur les matières premières », a ajouté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Les dirigeants ont également réaffirmé les liens commerciaux solides entre le Canada et l’UE, dans le cadre de l’Accord économique et commercial global (CETA) entre le Canada et l’Union européenne, qui crée des opportunités pour les entreprises et des emplois pour les travailleurs sur les deux rives de l’Atlantique.
Ils ont en outre convenu de lancer un nouveau dialogue bilatéral sur la santé, afin de soutenir la coopération en matière de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies.
« Nous avons eu d’excellents échanges tant au G7 qu’ici, [des discussions] opportun[e]s pour souligner nos valeurs. Nous partageons la même vision du monde : le multilatéralisme face aux défis mondiaux. Le Canada doit savoir qu’il peut compter sur nous, sur notre solidarité », a souligné Ursula von der Leyen, assurant que l’UE continuerait à exporter des vaccins au Canada.
Durant le sommet, il a également été décidé d’un certain nombre d’initiatives destinées à coordonner les actions contre le changement climatique et la perte de biodiversité. Parmi elles figurent un forum commun sur l’océan et un plan d’action visant à promouvoir la durabilité, la gestion de l’environnement et l’action climatique dans l’agriculture. L’agriculture durable ayant en effet un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le changement climatique.