OTAN – « préoccupations » Turquie – Chine – EURACTIV.fr

Lundi  15 mars, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré aux législateurs de l’UE qu’il était « gravement préoccupé » :

 TURQUIE

L’alliance est une plate-forme importante pour résoudre les différends impliquant Ankara. La Turquie a irrité ses alliés, en particulier la France, en raison de sa position dans un conflit territorial maritime avec la Grèce, et de son rôle dans les conflits en Syrie, en Libye et dans le Haut-Karabakh. L’année dernière, l’OTAN a mis en place un « mécanisme de déconfliction » pour tenter d’éviter les affrontements entre la Turquie et la Grèce, alors que les tensions s’intensifiaient en Méditerranée orientale. Ankara s’est lancée dans une mission diplomatique plus large afin d’améliorer ses relations avec l’UE et ses rivaux régionaux, comme l’Égypte. En décembre, Washington a imposé des sanctions à l’agence d’approvisionnement militaire turque en raison de la décision d’Ankara d’acheter à la Russie le système de défense antimissile S-400. Joe Biden a maintenu une ligne dure sur l’achat d’armes russes alors que son administration continue de définir son approche vis-à-vis du leader turc Recep Tayyip Erdoğan.

L’OTAN serait mal préparée en cas de guerre de grande ampleur

Selon le rapport, la Russie envahirait les pays baltes en quelques jours car l’OTAN serait trop lente dans ses représailles.

Coopération UE-OTAN

Cette réunion devrait donner lieu à des  discussions sur les propositions de réforme de l’OTAN, qui préconisent un rôle plus politique pour l’alliance occidentale et une  coordination plus étroite entre l’OTAN et l’UE, avec l’idée de sommets conjoints pour « rétablir la confiance » au plus haut niveau et d’officiers de liaison directe dans l’état-major.

CHINE

Dans le même temps, M. Stoltenberg a déclaré que les États-Unis et l’UE devaient rapidement réparer leur alliance s’ils voulaient faire face à la montée d’une Chine « plus agressive » et « menaçante ». L’OTAN doit collaborer avec ses partenaires de la région Asie-Pacifique si elle veut empêcher la Chine « d’intimider les pays du monde entier », a-t-il ajouté.Les législateurs européens lui ont demandé s’il voyait une menace de la Chine ou de la Russie contre les alliés de l’OTAN, mais il a répondu par la négative.

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