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La gestion des débarquements de migrants doit être « équilibrée, humaine et efficace » non seulement par l’Italie, mais par l’ensemble de l’UE et il devrait y avoir, au moins à court terme, « un sous-ensemble de pays qui s’entraident » dans la gestion des migrations par opposition à une obligation de relocalisation, a déclaré le Premier ministre italien Mario Draghi lors d’une conférence de presse mardi (25 mai) à l’issue du sommet du Conseil européen.
Selon le Premier ministre, « le volontarisme pur s’est avéré inefficace », notant que « les images d’enfants morts sur les plages de Libye sont inacceptables. Nous avons besoin de solidarité, pas d’indifférence ».
La proposition de M. Draghi est similaire à celle faite le même jour par la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, qui a annoncé « un mécanisme de solidarité ad hoc » pour l’Italie.
Ce mécanisme engagera « un groupe d’États membres » pendant au moins un an à participer à la relocalisation des migrants en fonction d’un seuil numérique fondé sur l’ampleur des opérations de recherche et de sauvetage dans lesquelles un pays est impliqué.
La question a toutefois été reportée au sommet du Conseil de l’UE en juin, ce à quoi M. Draghi a répondu que « jusque-là au moins, nous ferons cavalier seul » et que « la France et l’Allemagne sont conscientes du problème migratoire. »
De son côté, le président français Emmanuel Macron a déclaré : « Je mentirais si je disais qu’en juin, nous allons résoudre l’ensemble du dossier. Les désaccords sont encore trop profonds. »
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