Une note publiée par notre partenaire Notre Europe – Institut Jacques Delors.
Alors que toutes les grandes puissances économiques (États-Unis, Chine, Japon, Canada, Australie…) sont déjà dotées d’une capacité de contrôle des investissements directs étrangers (IDE), les Européens ont entrepris de se coordonner pour mieux évaluer les risques que présentent certains IDE dans le cadre du marché unique. A l’heure actuelle, seuls 12 États membres de l’Union européenne (UE) sont dotés de tels mécanismes.
L’accord politique du 20 novembre dernier sur la création du mécanisme européen sera voté au Parlement européen et à la majorité qualifiée au Conseil au printemps 2019. C’est un pas décisif dans la bonne direction. Dans ce décryptage, Elvire Fabry, chercheuse senior à l’Institut Jacques Delors, et Jacopo Maria D’Andria, assistant de recherche à l’Institut Jacques Delors, nous expliquent que pour mieux réagir, les Européens doivent se doter d’une meilleure capacité d’anticipation des risques que présentent ces IDE avec une réflexion stratégique commune qui doit être portée à l’agenda de la prochaine Commission.
La note est à retrouver en intégralité sur le site de Notre Europe – Institut Jacques Delors.
Vous pouvez consulter la carte interactive des investissements chinois dans les grandes infrastructures de transports de l’UE 2004-2018 établie par Elvire Fabry et Jacopo Maria D’Andria.