Le retrait de Nathalie Loiseau pose la question du leader du groupe centriste – EURACTIV.fr

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Nathalie Loiseau a retiré sa candidature pour diriger le groupe du centre au Parlement européen. La question du leadership des Français au Parlement européen est posée.

Après des débuts compliqués à Bruxelles, l’ex ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau n’est plus candidate pour diriger le groupe centriste au Parlement européen, a-t-elle annoncé dans un message envoyé au reste de la délégation jeudi.

« Nathalie Loiseau a fait ce choix pour préserver les intérêts de la délégation Renaissance et notre capacité à peser dans le prochain Parlement » indique-t-on chez Renaissance.

La publication par le Canard Enchaîné de ses propos tenus la semaine dernière à Bruxelles devant des journalistes a accéléré sa décision de retrait, alors que les négociations semblent déjà compliquées avec les autres membres du groupe.

Arrivé en force au Parlement européen, avec 21 élus, les Français sont déjà parvenus à changer le nom du groupe : la condition de leur participation était de retirer le terme « liberalisme » du nom.

Le groupe ALDE rebaptisé «Renew Europe»

Le groupe politique centriste qu’ont rejoint au Parlement européen les élus français de la liste « Renaissance » a été rebaptisé « Renew Europe », un nom qui ne contient plus le mot  libéral à la demande de ces derniers.

Ils avaient aussi l’intention de le diriger, ce qui est perçu comme une certaine arrogance à Bruxelles, où d’autres ambitions se sont manifestées, notamment de la part de Guy Verhofstadt, Sophie Int’Veld ou le Roumain Dacian Ciolos, comme le souligne l’ex eurodéputé proche de LREM Jean Arthuis.

La délégation des eurodéputés LREM se réunit jeudi soir pour discuter de la suite des opérations, non sans un certain sentiment de gâchis, d’autant qu’il y a urgence : le groupe centriste doit choisir son état-major lundi.

Les Français peuvent désormais au mieux espérer une vice-présidence du groupe faute de candidat crédible, même si certains affirment leur ambition intacte.

L’intérêt d’avoir la présidence du groupe est l’accès à la « conférence des présidents » de groupe au Parlement européen. C’est là où tout se décide, de l’agenda au traitement des dossiers les plus sensibles. Or la France n’y aura aucun représentant.

« On pensait que Nathalie Loiseau était diplomate, mais non. On peut faire du « off » sur le fond des dossiers, même à Bruxelles. Mais pas sur les gens, c’est trop sensible » souligne un membre du parti.

Pressenti, Pascal Canfin, numéro deux sur la liste et ancien eurodéputé, ne serait pas intéressé, et préférerait tenter sa chance en tant qu’éventuel commissaire. En tant qu’ancien Vert, il a d’autre part peu de chance d’être accepté sans problème par la branche la plus libérale de l’ALDE. L’ex-sénatrice Fabienne Keller pourrait être une hypothèse.



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