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Le montant de 1,24 milliard de couronnes (environ 50 millions d’euros) prévu pour la présidence tchèque de l’UE au second semestre 2022 n’est pas définitif, a écrit mercredi (30 juin) le Premier ministre Andrej Babiš en réaction aux critiques exprimées dans une lettre ouverte qui lui a été adressée la semaine dernière par des économistes, des investisseurs et des diplomates s’inquiétant d’un budget trop faible.
Le budget total sera augmenté par les demandes des différents ministères lors des négociations sur le projet de loi de finances pour l’année prochaine, a déclaré M. Babiš dans sa déclaration, ajoutant que les signataires de la lettre avaient été trompés par les médias ou qu’ils poursuivaient des intérêts politiques.
M. Babiš a insisté sur le fait que le gouvernement n’a pas sous-estimé la présidence. Il a rejeté l’idée que la présidence souffrait d’un manque de personnel. Toutefois, d’après les rapports de ces derniers mois, il semble qu’elle s’appuiera fortement sur des stagiaires et des experts « empruntés » aux institutions européennes.
Le budget, à ce jour, devrait représenter environ un tiers de celui de 2009, lorsque la République tchèque a pris en charge l’UE pour la première fois. Les sociaux-démocrates, partenaires juniors de la coalition gouvernementale avec ANO, et l’opposition ont qualifié le budget prévu de trop faible.
L’agence de presse tchèque a également rapporté que selon les diplomates de Bruxelles, il s’agit de la somme la plus basse avec laquelle un État membre souhaite adopter son rôle clé, ce qui limite les chances de la République tchèque d’insister sur ses priorités.
