L’Atelier d’Ecologie Politique (Atécopol), collectif de plus d’une centaine de scientifiques de la région toulousaine, adresse cette lettre ouverte aux salarié.ees de l’industrie aéronautique de Toulouse…
Parce que je salue cette iniative courageuse et inédite, parce que je suis une professeure chercheur engagée et que je crois en l’absolue nécessité de ne pas continuer une croissance à tout prix en misant sur des secteurs qui déstabilisent gravement notre planète (on le sait désormais ce serait donc en conscience pousser la planète à sa perte). Parce que je crois en la capacité de l’humain, pour peu qu’on lui en donne le moyen, de se former et se réorienter, sinon je ne serai pas devenue professeure et n’aimerai pas mon métier comme je l’aime après 33 ans de dévouement.
Mon GRAIN de SEL VDB – Pour le reste lisez je vous en prie et partagez..
Ouvrir un débat collectif difficile sur la reconversion du secteur aéronautique. Echanger pour repenser collectivement l’avenir de ces activités au regard des enjeux climatiques. Alors que l’État se montre décidé à soutenir le secteur, ne devons-nous pas peser quant à l’utilisation et l’orientation de ces financements? Faut il maintenir une production insoutenable pour l’humanité ou financer une reconversion, et/ou assurer la sécurité financière de ses salarié.e.s ? Dans ce contexte d’extrême incertitude et de rupture, c’est une occasion difficile mais unique d’affronter conjointement les enjeux écologiques cruciaux auxquels fait face le monde tributaire de l’aviation.
Ainsi le « revenu de solidarite » revient comme un boomerang inconditionnel pour amortir le coût social de la réorientation productive qu’appelle la mise en place d’un modèle de société durable. Comme une réflexion sur des reconversions, des formations.
Repenser le rôle d’Airbus et de ses partenaires passer par vous, salarié.e.s de l’aéronautique à Toulouse, qui connaissez mieux que quiconque votre vie au sein de ce secteur et ce secteur, pouvez avoir une réflexion afin de rendre cette activité durable et bénéfique.
L’avenir ne peut pas être un prolongement d’hier