L’Autrichien Kern espère succéder à Juncker – EURACTIV.fr

[ad_1]

L’ex-chancelier autrichien Christian Kern a annoncé qu’il mènerait la liste sociale-démocrate de son pays (SPÖ) aux européennes, avec l’ambition, d’être le candidat des socialistes à la succession de Jean-Claude Juncker en 2019.

La social-démocratie doit veiller à ce que « l’Europe continue de briller comme une ville en haut d’une colline, et ne sombre pas dans un marécage nationaliste », a déclaré Christian Kern à Vienne, soulignant que « le concept d’une démocratie libérale et ouverte sur le monde est massivement remis en cause » par les populistes à travers le continent.

Sans l’avoir formulé explicitement, l’ancien chancelier, 52 ans, entend briguer la tête de file des Socialistes et démocrates (S&D), aujourd’hui deuxième plus important groupe politique au Parlement européen derrière le PPE (centre-droit/droite), a confié son entourage à l’agence autrichienne APA.

À ce jour, seul le commissaire européen slovaque, Maroš Šefčovič, s’est officiellement porté candidat à la tête des S&D.

Parmi les autres candidats socialistes possibles à la succession de Jean-Claude Juncker, les noms du Français Pierre Moscovici, actuel commissaire aux affaires économiques, et du Néerlandais Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, sont souvent cités, mais ils n’ont pas annoncé officiellement leurs intentions.

Du côté du PPE, dont est issu l’actuel président de la Commission, l’Allemand Manfred Weber, chef de file de la droite au Parlement européen, est le premier à avoir déposé sa candidature, avec le soutien de la chancelière allemande Angela Merkel.

Weber en passe d’annoncer sa candidature à la Commission

Il a reçu la bénédiction d’Angela Merkel et des principales délégations allemandes. Manfred Weber, qui dirige le groupe PPE au Parlement européen, devrait bientôt confirmer sa candidature à la présidence de la Commission européenne.

 

 

Christian Kern, un ancien dirigeant d’entreprises publiques autrichiennes, avait accédé à la chancellerie en mai 2016 à la tête d’une grande coalition avec la droite. Il avait été battu en octobre 2017 par le jeune conservateur Sebastian Kurz (ÖVP), qui gouverne aujourd’hui le pays avec l’extrême droite (FPÖ). L’ancien chancelier a précisé qu’il quitterait ses fonctions de dirigeant du SPÖ au plus tard en mai.

C’est le Conseil européen, composé des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’UE, qui a le rôle de désigner un candidat pour la présidence de la Commission, lequel doit toutefois ensuite recueillir une majorité de suffrages du Parlement européen.

Les eurodéputés exigent que le Conseil européen désigne comme candidat la tête de liste désignée par le parti qui aura remporté le plus de sièges aux élections européennes. Le Conseil refuse cependant de s’engager à respecter cette procédure, qui avait été utilisée pour le choix de Jean-Claude Juncker en 2014.

[ad_2]

https://www.euractiv.fr/section/elections/news/lautrichien-kern-espere-succeder-a-juncker/