Grain de sel VDB : la France préside le Conseil de l’Union européenne
Pour la treizième fois . La traditionnelle réception à Paris de la Commission marque le lancement de la présidence française et est un moment pour resituer les priorités dessinées pendant ces 6 mois de #PFUE : “Une Europe souveraine”, “Un nouveau modèle européen de croissance” , “Une Europe à taille humaine”…
400 événements devraient jalonner les six mois de présidence française
La Géopolitique – plusieurs dossiers mettent à l’épreuve la France
Lors de la conférence de presse d’ Emmanuel Macron et d’Ursula von der Leyen, le 7 janvier, les questions de géopolitique se sont invitées à la table…Et franchement la posture européenne est très en retrait
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Kazakhstan
« Nous sommes inquiets, nous sommes vigilants, nous avons appelé à la désescalade » dit E.Macron préoccupé par le #Kazakhstanfrappé où une vague de protestations s’étend, à l’origine liée à la suppression du plafonnement du prix du gaz et alors que le président Kassym-Jomart Tokayev a ordonné de tirer à vue. « La Commission européenne offrira son aide au Kazakhstan dans la mesure de ses possibilités pour résoudre la crise » dit la présidente de la Commission.
Certes mais encore ?
2. Ukraine et Russie (mais aussi USA)
« La coordination entre Américains et Européens est exemplaire sur cette question et nous avons eu plusieurs échanges avec le président Biden. Le dialogue avec la Russie, » acteur clé de cette sécurité européenne que nous essayons de construire », intégrant l’ensemble des questions de sécurité, « y compris les missiles à moyenne portée en Europe et la capacité nucléaire » puisque suite à une décision unilatérale des USA en 2019, l’UE n’est plus couverte par le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, le Traité de démantèlement par les États-Unis et la Fédération de Russie.
C’est une semaine à haut risque sur la question ukrainienne: les vice-ministres des Affaires étrangères Wendy Sherman et Sergueï Riabkov » doivent se parler tandis qu’ une réunion Otan-Russie est prévue le 12 à Bruxelles puis le 13 une rencontre à Vienne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Les Russes ont massé près de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, malgré la menaces de sanctions massives et d’une présence des USA renforcée dans la région si les Russes passent à l’offensive. Poutine a quant à lui menacé d’une réponse « militaire et technique ».
Pendant ce temps, les forces spéciales russes, biélorusses, arméniennes etc. embarquent dans des avions prêtes à intervenir au Kazakhstan pour ramener l’ordre!
Architecture de défense et marginalisation de l’UE
La question essentielle au delà des questions Biélorussie et Ukraine qui semblent pouvoir exploser est celle de l’architecture de sécurité européenne pour l’UE afin qu’elle constitue une force géopolitique qui compte, acceptée à l’OTAN.
Or, les Russes et Américains négocient à Genève, sans les Européens. L’UE a fixé sa position sur l’architecture européenne de sécurité seulement fin mars 2021: la fameuse « Boussole stratégique » semble par ailleurs bien ténue.
Des « miettes » en rattapage : un rendez-vous jeudi 13 entre la Russie, l’Ukraine, l’Allemagne et la France. Or, être à la table des négociations avec les Russes et les Américains au moins à propos de la sécurité du Continent est la moindre des choses. » On ne peut discuter de notre sécurité sans nous » Le Monde. « Ce format bilatéral a été imposé par Poutine, d’où le souci des Américains de consulter leurs partenaires européens, observe Alexandra de Hoop Scheffer, directrice du bureau du German Marshall Fund à Paris. Il est clair que le président russe cherche à diviser la communauté transatlantique. » . Dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, « les Vingt-Sept devraient formaliser leurs contre-positions lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE , jeudi 13 et vendredi 14 janvier [Le Monde].
Suivre sur ces sujets defense l’excellent blog de Nicolas Gros-Verheyde : http://www.bruxelles2.eu/
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