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Actualité
17.05.2019
Portée par Nathalie Loiseau (LaREM) pour les élections européennes du 26 mai, la liste « Renaissance » (LREM-MoDem-Agir) propose de « Repren[dre] en main le destin de l’Europe« . Voici les principaux points de son programme.
« Renaissance » est le nom de la liste portée par La République en Marche
La République en Marche (LaRem), soutenue par le MoDem et ses partenaires, a présenté, le 8 mai, son programme intitulé Reprenons en main le destin de l’Europe. Celui-ci est doté de 79 propositions dont « neuf principales« .
Table of Contents
« Faire de l’Europe une puissance verte«
A la une du document, la transition écologique, avec comme mesures phares l’investissement de « 1000 milliards d’euros d’ici 2024 pour développer les énergies et les transports propres, rénover les logements et accompagner la reconversion des travailleurs des secteurs en transition » ou encore la création d’une « banque européenne du climat« .
« Bâtir l’Europe de la justice sociale et fiscale »
Le parti présidentiel souhaite notamment taxer les géants du numérique (GAFA) en Europe. La liste Renaissance promet par ailleurs de « mettre fin à la règle de l’unanimité » en vigueur au Conseil pour les décisions relatives à la fiscalité et d’harmoniser l’impôt sur les sociétés en Europe. Il défend également le « durcissement des sanctions contre les paradis fiscaux » et la mise en œuvre d’un salaire minimum « adapté à chaque pays européen« .
« Faire respecter l’Europe dans la mondialisation »
Les Marcheurs indiquent vouloir faire « voter une Directive ‘Ethique des entreprises’ qui interdira l’accès au marché européen à toute entreprise ne respectant pas les exigences sociales et environnementales fondamentales« , « refonder la politique de concurrence pour ne plus reproduire l’erreur du rejet de la fusion Alstom-Siemens » ou encore « mettre en œuvre un budget de la zone euro« .
« Donner à l’Europe les moyens de se défendre »
La liste souhaite « avancer vers l’armée européenne » à travers un « Traité de défense et de sécurité« . De surcroît, le parti a l’intention de créer un « cyber-bouclier européen » ou encore « une Agence européenne de protection des démocraties contre les attaques, les manipulations et la désinformation« .
« Faire respecter nos valeurs et nos frontières »
Un « Office européen de l’asile » permettrait d' »harmoniser les critères de l’asile et coordonner les agences nationales« . Autres objectifs : « atteindre l’effectif de 10 000 garde-frontières et garde-côtes au sein de Frontex et renforcer ses missions« , ou encore « instaurer un Conseil européen de sécurité intérieure pour piloter et coordonner les questions migratoires et la politique d’asile commune« .
« Unir autour de l’identité européenne«
La liste prévoit de « multiplier par 5 d’ici 2024 » le nombre de bénéficiaires du programme Erasmus, dont la moitié sont des étudiants, mais aussi de « tripler » son budget « en faveur des plus modestes« . Autre proposition : « créer une vingtaine d’Universités européennes d’ici 2024« .
« Rendre l’Europe aux citoyens«
Le programme envisage de « conditionner l’accès aux fonds européens au respect de l’Etat de droit et à la convergence sociale« . Mais également de « donner au Parlement européen le pouvoir d’initier les lois européennes » et de « permettre aux citoyens de participer à l’élaboration des lois » en obligeant Parlement et Conseil à examiner une proposition soutenue par un million de citoyens. Le parti propose également de « rendre publiques les rencontres avec les lobbies au sein de toutes les institutions européennes« .
« Pour une politique féministe européenne«
La liste prévoit de mettre en œuvre un « Pacte Simone Veil » pour « tirer les droits des femmes vers le haut partout en Europe« .
« Réussir la Renaissance européenne »
Elle compte enfin organiser une « Conférence pour l’Europe qui réunira dirigeants et citoyens tirés au sort » afin de « passer en revue les politiques de l’Union et son fonctionnement institutionnel, d’identifier les grandes priorités et les changements nécessaires« .