Biodiversité- plaidoirie pour un cadre mondial ambitieux EURACTIV.fr

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Plusieurs dirigeants politiques et d’organisations internationales ont plaidé lundi (30 août) pour un accord ambitieux afin de protéger la biodiversité, au moment où se déroulent des négociations en ligne qui doivent déboucher en 2022.

Les délégations des pays membres de la Convention de l’ONU sur la biodiversité biologique (CBD) sont réunies en ligne jusqu’au 3 septembre, dans la perspective de la COP26 sur la biodiversité qui s’ouvrira en octobre et aboutira au printemps prochain.

La Colombie a souhaité organiser cet événement en ligne, alors que la nature est de plus en plus mise à mal par les activités humaines.

« Nous sommes à un moment clé. Pour résoudre la crise de la biodiversité tant qu’il est encore temps, nous avons besoin de jalons clairs et assortis d’échéances, dont un accord pour protéger 30 % des terres et 30 % des océans d’ici 2030 et un plan concret pour mettre fin à l’extinction des espèces », a plaidé le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.

L’accord qui sera adopté en 2022 devra être ambitieux concernant « ses objectifs et les moyens de sa mise en œuvre », a renchéri le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, rappelant que les États ont échoué à atteindre les objectifs qu’ils s’étaient fixés sur la décennie 2010-2020.

La question des financements sera aussi primordiale. Le président colombien Ivan Duque, qui anime ce sommet virtuel depuis un village autochtone, a lancé « un appel à tous les pays qui ont été les plus polluants au cours de notre histoire récente pour qu’ils assument aussi une responsabilité de caractère économique », estimant que le sujet d’« allègements de la dette » devrait être mis sur la table.

Les présidents chilien Sebastian Pinera, argentin Alberto Fernandez ou encore le secrétaire général de l’OCDE Mathias Corman ont notamment pris part à l’événement.

Parallèlement s’ouvrira vendredi à Marseille le Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Fort de 1 400 membres, elle comprend des agences gouvernementales comme des ONG. Sans être un espace de négociations à proprement parler, son congrès permettra aux différents acteurs de la protection de la nature d’échanger, après des mois sans s’être retrouvés physiquement à cause de la pandémie de Covid-19.

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