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Selon Transport & Environment, le nombre de véhicules diesel ne répondant pas aux normes communautaires a augmenté de 50%, entre 2015 et 2018. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Bonne nouvelle: la France l’emporte sur l’Allemagne. Mauvaise nouvelle: la statistique concerne le nombre de véhicules diesel circulant sur les routes et émettant plus d’oxydes d’azote (NOx) que ne le permettent les normes européennes.
Selon l’étude que publie ce mardi 18 septembre Transport & Environment, 43 millions de ces voitures, camionnettes et vans sillonnent les routes de l’Union européenne: un chiffre en hausse de… 50% par rapport à 2015.
8,7 millions de diesel sales en France
Plus de 8,7 millions d’entre eux sont immatriculés en France, contre 8,2 millions en Allemagne, 7,2 millions au Royaume-Uni et 5,2 millions en Italie. Mais les Européens ne sont pas les seuls à s’intoxiquer. « Ces véhicules sont ensuite exportés vers les pays de l’Est, avant de finir leur vie en Afrique», souligne l’ONG basée à Bruxelles.
1 000mg de NOx/km
En se basant sur des tests, réalisés sur la route et non pas en laboratoire, l’association estime que les émissions réelles des véhicules des classes Euro 3 (commercialisés en 2000), Euro 4 (2005), et Euro 5 (2009) sont en réalité restées stables, autour de 1 000 mg de NOx au kilomètre.
Selon les normes, ces rejets réels n’auraient pas dû dépasser 500 mg de NOx/km entre 2000 et 2005, 250 mg NOx/km entre 2005 et 2009, et 180 mg NOx/km entre 2009 et 2014. Les véhicules diesel mis sur le marché à partir de 2014 rejettent en moyenne 453 mg NOx/km: près de six fois plus qu’imposé par la norme Euro 6.
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https://www.euractiv.fr/section/plan-te/news/de-plus-en-plus-de-diesel-sales-circulent-en-europe/