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Vous prévoyez de voyager entre le Royaume-Uni et l’UE après le Brexit ? De rapporter plein de souvenirs dans vos bagages ? Toute l’Europe fait le point et recense les fiches officielles d’information vous concernant. En cas de Brexit sans accord, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers et ses frontières avec l’UE seront rétablies dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2019. Par conséquent, de nombreuses règles changeront à minuit.
Après le Brexit, dans quelles conditions pourrai-je me rendre à Glasgow ou ailleurs au Royaume-Uni ? – Crédits : George Clerk / iStock
En cas de Brexit avec accord
Si l’accord de sortie négocié par Bruxelles et l’ancienne Première ministre Theresa May en novembre 2018 était finalement ratifié, une période de transition permettrait aux ressortissants de l’UE et aux ressortissants britanniques de bénéficier de la libre circulation au moins jusqu’au 31 décembre 2020.
En cas de Brexit sans accord
En cas de sortie sans accord (no deal), la libre circulation sera abolie et les voyageurs seront soumis à des contrôles plus poussés dès la date du Brexit (actuellement prévu le 31 octobre 2019 à minuit).
Néanmoins, sauf conditions commerciales particulières, les titres de transport achetés avant le Brexit resteront valables après le retrait du Royaume-Uni.
Vous êtes européen : Même en cas de sortie sans accord, les citoyens de l’UE pourront se rendre au Royaume-Uni sans visa pour des séjours d’une durée maximale de trois mois. Vous n’aurez donc besoin que de votre passeport pour passer la frontière (ou de votre carte d’identité qui suffira jusqu’au 31 décembre 2020, si l’on s’en tient aux annonces du gouvernement britannique). Par ailleurs, vous pourrez continuer de conduire avec votre permis national.
Vous êtes britannique : Pour entrer dans l’UE, vous devrez faire la queue avec les citoyens « hors UE » et faire tamponner un passeport délivré il y a moins de 10 ans et valable trois mois après votre retour. Sous réserve de réciprocité, vous pourrez voyager dans l’UE sans visa pour des séjours d’une durée maximale de 90 jours sur une période de 180 jours. En revanche, le permis de conduire britannique ne sera pas nécessairement valable dans tous les pays de l’UE : certains États membres pourront dorénavant exiger un permis international. (La France, elle, reconnaîtra les permis britanniques, même en cas de sortie sans accord.)
Dans les deux cas : Votre carte européenne d’assurance maladie ne vous sera plus d’aucune utilité ; et il faudra penser à désactiver l’itinérance sur votre téléphone portable pour éviter le hors forfait.
Vos bagages pourront également faire l’objet de contrôles douaniers. Vous bénéficierez, dans une certaine limite (notamment pour le tabac et l’alcool), de franchises douanières (exonération de droits à l’importation et TVA). Les voyageurs au départ du Royaume-Uni pourront également se faire rembourser la TVA sur les produits achetés dans l’UE. Mais certaines marchandises ne pourront plus être transportées, ou seulement en quantités limitées (par exemple les fromages, la viande ou certains biens culturels).
Enfin, les règles sanitaires britanniques et européennes s’appliqueront aux animaux de compagnie à l’entrée de chaque territoire.
Où se renseigner ?
Fiches récapitulatives pour les voyageurs :
Voyager entre le Royaume-Uni et l’UE en cas d’absence d’accord
Modalités de voyage
La fiche du gouvernement français pour les voyages scolaires
Reconnaissance du permis britannique en France :
Arrêté du 3 avril 2019
Vous êtes britannique : permis de conduire
Pour aller plus loin :
Déplacements entre le Royaume-Uni et l’UE à la suite du Brexit
Exemption de visa pour les séjours de moins de trois mois
Autres fiches utiles :
Droits des consommateurs en cas d’absence d’accord
No-deal Brexit : Médicaments et équipement médical
No-deal Brexit : Protection des données
Les décisions de justice concernant des Français
Étudiants, entreprises, résidents… : les autres profils concernés par le Brexit
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