Bruxelles a-t-elle échoué dans la gestion des vaccins contre le Covid-19 ? – EURACTIV.fr

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La cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen et la commissaire à la Santé Stella Kyriakides ont « complètement échoué » dans la conclusion des contrats de vaccins contre le Covid-19 avec l’industrie pharmaceutique, a déploré le député européen Dimitirs Papadimoulis.

« La responsabilité revient à Mme von der Leyen et Mme Kyriakides », a déclaré Dimitirs Papadimoulis, député européen (GUE-NGL) et membre du parti Syriza à la radio grecque 94,3 FM.

« La Commission a versé des milliards d’euros à certaines multinationales pharmaceutiques qui l’ont tout à fait ignorée, ont rompu leurs engagements et ont refusé de livrer les quantités de vaccins convenues, retardant ainsi le processus de vaccination à travers le bloc », a ajouté M. Papadimoulis.

Le député a appuyé une proposition récemment présentée par le leader du parti Syriza Alexis Tsipras, selon laquelle l’UE devrait acheter des brevets et non des vaccins, « ou même négocier des concessions sur le plan des droits intellectuels, afin que les vaccins soient produits plus rapidement et par plus de fabricants en Europe et dans le reste du monde ».

Toujours d’après le politique grec, « les bureaucrates de Bruxelles » ont décliné toute responsabilité et ont fait preuve d’un manque de leadership.

« Il est inenvisageable que les intérêts d’une poignée de multinationales pharmaceutiques pèsent plus dans la balance que la condition humaine. Il s’agit non seulement d’une question sanitaire, mais également d’une question sociétale et économique. Si nous ne parvenons pas à dompter la pandémie, l’économie ne reprendra pas », a-t-il renchéri.

Il y a peu, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a approuvé une résolution visant à retirer les brevets sur les vaccins des sociétés pharmaceutiques pour garantir une production universelle.

Un appel faisant écho aux propos du député européen allemand Udo Bullmann (S&D) qui a exhorté la Commission européenne à examiner lesdits brevets afin de simplifier l’accès aux vaccins pour les gouvernements dans les pays du Sud.

Techniquement, il y existe deux façons pour l’UE d’agir dans ce sens, a expliqué M. Bullman : soit par l’intermédiaire d’un mécanisme qui contraindrait les fabricants à renoncer à leurs droits de brevet (unanimité requise) ou par le biais d’une licence obligatoire, qui imposerait une cession temporaire des droits de brevet seulement (unanimité non requise).

Néanmoins, la Commission n’envisage pas ces démarches

« Les fabricants de vaccins conservent leurs droits intellectuels », a indiqué un représentant européen.

« Pendant longtemps, les programmes de recherches financés par le secteur public ont permis aux sociétés et universités bénéficiaires de conserver leurs droits intellectuels », a fait savoir le porte-parole. Cependant, ces programmes jouissent déjà d’un « vaste accès » aux données scientifiques, a poursuivi la source proche du dossier.

Aux yeux de Bruxelles, les fabricants de vaccins, publics ou privés, ne devraient pas en principe renoncer à leurs droits intellectuels. « Nous attendons d’eux qu’ils s’engagent à atteindre l’objectif d’un accès aux diagnostics, aux traitements et aux vaccins qui soit universel et bon marché ».

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