Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur associé à l’Institut Thomas More
Si l’accord conclu entre l’UE et le RU est une bonne chose, l’Europe comme le Royaume-Uni sortent diminués de cette épreuve.
Du côté britannique, l’accord négocié ne couvre que le commerce, les services et la finance restant à l’écart alors qu’ils représentent un secteur majeur de l’économie britannique. En outre, le RU se trouve isolé sur le plan commercial et devra négocier de nouveaux accords de libre-échange dans un contexte de fort protectionnisme.
Du côté de l’UE, le départ du RU constitue un revers géopolitique majeur au regard de sa puissance économique et militaire.
Il importe désormais selon Jean-Sylvestre de se concentrer davantage sur la stratégie de défense afin de parer les menaces qui pèsent sur les frontières de l’ensemble européen.
EN LIRE + http://institut-thomas-more.org/2021/01/08/brexit-done-contre-mauvaise-fortune-bon-coeur/