L’Union européenne et le Royaume-Uni entament dimanche à Bruxelles la dernière ligne droite de leur négociation commerciale post-Brexit, toujours déterminés à ne rien céder malgré le risque d’échec et le temps limité.
Le négociateur britannique, David Frost, a réaffirmé avec fermeté que Londres comptait garder après le Brexit un contrôle total de ses lois, de son commerce et de ses eaux.
Si le Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE le 31 janvier dernier, le traité commercial envisagé devant limiter les conséquences négatives du Brexit, n’est toujours pas signé.
Boris Johnson est-il prêt à faire des concessions ? C’est ce que laissent penser les départs de son conseiller Dominic Cummings et de son allié du camp « Leave », Lee Cain.
Il est toutefois impossible de présager l’issue des pourparlers à l’heure actuelle, mais un accord devrait être conclu dans les prochains jours.
Conséquences du « no deal ».
- Les échanges seraient régis par les règles de l’OMC, avec le retour des droits de douanes et d’obstacles non-tarifaires.
- L’économie britannique, qui exporte 47% de ses produits vers l’Europe, risquerait d’être particulièrement affectée
Les pourparlers butent notamment sur les sujets de concurrence, car l’UE craint que le Royaume-Uni ne subventionne pas ses entreprises et fausse ainsi la concurrence et souhaite pouvoir prendre des sanctions immédiates si tel est le cas, ce que Londres refuse.