Dans une interview au Monde, au journal polonais Rzeczpospolita et au journal luxembourgeois Luxemburger Wort, MICHEL BARNIER, négociateur en chef du #Brexit revient sur ce qui est négociable: pas grand chose, si ce n’est la déclaration politique qui accompagne le traité de 800 pages d’accord de sortie de l’UE signé en décembre 2018.
« Le traité peut être soutenu si on le met en perspective », assure Michel Barnier, qui incite Theresa May à envisager de ne pas sortir de l’union douanière et du marché unique, ce qui pourrait permettre de trouver un accord sur un « paquet global ».
La Commission envisage de retravailler la déclaration politique préalable au traité . « Mais si le gouvernement et les députés ne bougent pas leurs lignes, nous allons arriver vers un Brexit sans accord »…
Le backstop en question
« Le backstop concerne aussi toute l’Europe : un produit qui rentre en Irlande du Nord, venant du reste du Royaume-Uni, c’est comme s’il rentrait en Pologne, en France ou au Luxembourg » donc le back stop n’est pas NEGOTIABLE
Report du Brexit ?
Cette hypothèse ne sera envisageable que si les Britanniques le demandent , que les 27 l’acceptent et que le Parlement européen ratifie le projet.
Interrogations sur les finances
Il sera plus difficile de faire respecter l’engagement du #Royaume-Uni de régler la facture du #Brexit de 50 milliards d’euros, en cas de Brexit sans accord.