Les groupes du Parlement européen : La Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique (GUE/NGL)

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Actualité


04.07.2019

Steven Kakon

Que défend le groupe d’extrême gauche au Parlement européen ? Quelles sont les forces qui le composent ? Quel poids ont ces dernières dans leurs pays respectifs ?

Marisa Matias, qui fait partie de la présidence collégiale du groupe GUE/NGL au Parlement européen - Crédits : Parlement européen

Marisa Matias, qui fait partie de la présidence collégiale du groupe GUE/NGL au Parlement européen – Crédits : Parlement européen

14 pays, 41 eurodéputés

Situé à l’extrême gauche de l’échiquier politique, le groupe GUE/NGL occupe 5,5 % des 751 sièges au Parlement européen, avec 41 eurodéputés issus d’une vingtaine de partis. Fin juin, une présidence collégiale temporaire a été mise en place, composée des Portugais João Ferreira et Marisa Matias, du Danois Nikolaj Villumsen et de l’Allemand Martin Schirdewan, lequel occupe la fonction de président par intérim. Cet arrangement devrait être réévalué dans les semaines à venir.

Avec 6 eurodéputés chacun, ce sont les partis Die Linke (Allemagne), Syriza (Grèce) et La France insoumise (France) qui en constituent les principales délégations.

Six eurodéputés espagnols siègent également à leurs côtés (issus de trois partis dont Podemos), ainsi que quatre Portugais et quatre Irlandais.

Des eurodéputés de gauche radicale de 8 autres pays occupent entre 1 et 2 sièges.

Un groupe « confédéral« 

Soucieuse de « respecter et préserver la diversité des identités et opinions de ses membres« , cette famille politique se définit comme « confédérale« . Sa ligne peut être qualifiée d' »altereuropéenne« , c’est-à-dire opposée à la construction européenne actuelle.

« Nous luttons pour plus d’emplois et de meilleures possibilités d’éducation, pour la sécurité sociale et la solidarité sociale, pour une gestion respectueuse de notre terre et de ses ressources, pour les échanges culturels et la diversité, pour un développement économique durable et pour une politique de paix cohérente et forte« , peut-on lire sur le site internet du groupe.

Il prône notamment une réforme de l’architecture de l’UE afin de la rendre plus « démocratique« . Il souhaite aussi un nouveau modèle de développement – écologique, en alternative aux politiques d’austérité. De plus, le parti promeut une politique de coopération avec les pays tiers fondée sur le respect des droits de l’Homme. 

 

De 2014 à 2019, quelle évolution des suffrages ?

Par rapport à la législature précédente, le GUE/NGL enregistre une perte de 11 sièges.

En France, La France Insoumise (LFI) a obtenu 6 sièges avec 6,3 % des voix, contre 6 % pour le Front de Gauche en 2014 (qui réunissait notamment le Parti communiste et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon).

Avec 5,5 % des voix, Die Linke subit un recul en Allemagne par rapport à 2014, où le parti avait obtenu 7,4 % des voix, et perd ainsi 2 sièges.

En Grèce, le parti Syriza du Premier ministre Alexis Tsipras, devancé de 10 points par Nouvelle démocratie (droite), enregistre un revers avec 23,76 % des suffrages contre 26,5 % en 2014.

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