Les Britanniques désormais défavorables au Brexit

[ad_1]

Alors que les tensions liées au Brexit s’intensifient, un sondage indique qu’un nouveau référendum sur le Brexit verrait le camp du maintien dans l’UE l’emporter par 54 % des voix.

Le sondage a été effectué en ligne par la société Survation auprès de 20 000 personnes, dans toutes les circonscriptions du Royaume-Uni, entre le 20 octobre et le 2 novembre, pour la chaîne Channel 4. Il est présenté comme le « plus grand sondage d’opinion indépendant sur le Brexit ».

« Nous estimons désormais que le Royaume-Uni voterait pour rester au sein de l’UE par une majorité de 54 % des voix contre 46 % » en faveur du retrait, affirment les auteurs de l’enquête dans un communiqué.

Le référendum sur le Brexit, organisé le 23 juin 2016, avait vu 52 % des Britanniques soutenir la sortie de leur pays de l’UE.

« Le soutien à la sortie de l’UE a diminué de manière significative dans les territoires qui ont enregistré le plus fort vote en faveur du Brexit en 2016 », explique Survation.

Le vote en faveur du retrait reculerait ainsi de plus de 14 points, à 48,29 %, dans le district londonien de Barking and Dagenham, selon l’enquête d’opinion.

Ce recul est supérieur à 10 points dans plusieurs villes pro-Brexit d’Angleterre, dont Southampton (-12,01), Sunderland (-10,73) ou encore Middlesbrough (-10,54).

Dans la circonscription de Boston (est de l’Angleterre), qui avait enregistré le plus haut score en faveur du Brexit en 2016 à 75,56 %, celui-ci retomberait de plus de cinq points, à 70,36, si un nouveau référendum était organisé.

Le Brexit coûte plus cher que l’UE

Le Brexit coûte plus cher à Londres que sa participation à l’UE. Soit 560 millions d’euros par semaine. Et le soutien des conservateurs à leur gouvernement faiblit.

À l’inverse, c’est dans la City de Londres, le quartier financier de la capitale qui avait massivement voté contre le Brexit, qu’est observée l’une des rares augmentations (+1,96, à 26,67%).

Alors que la sortie du Royaume-Uni de l’UE doit devenir effective le 29 mars 2019, les négociations entre Londres et Bruxelles sur un accord de divorce n’ont pas encore abouti, butant notamment sur la manière d’éviter le retour d’une vraie frontière entre l’Irlande du Nord et la république d’Irlande.

Les opposants au Brexit dénoncent depuis avant le référendum les promesses mensongères du camp adverse. Récemment, des enquêtes ont  également été lancées sur les financements de la campagne anti-UE.

https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/les-britanniques-desormais-defavorables-au-brexit/