[Le Récap’] Budget italien, Brexit et commémorations de la Première Guerre mondiale… les 3 infos de la semaine à retenir

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Actualité


09.11.2018

Le conflit entre Bruxelles et Rome se poursuit cette semaine : même si le gouvernement italien refuse de revoir son budget, l’heure est encore au dialogue avant d’éventuelles sanctions européennes. Au Royaume-Uni, la presse fait état d’un possible accord en coulisses entre la Commission et le gouvernement britannique sur le Brexit. De son côté, Emmanuel Macron s’est exprimé sur Europe 1 à l’occasion des commémorations du centenaire de 1918, évoquant à nouveau le risque de la montée des populismes à 6 mois des élections européennes.

Le ministre italien des Finances Giovanni Tria à Bruxelles en juin 2018

Le ministre italien des Finances Giovanni Tria à Bruxelles en juin 2018 – Crédits : Union européenne

Poursuite du clash budgétaire entre l’Italie et l’UE

Les ministres des Finances de l’Eurogroupe se sont réunis, lundi 5 novembre, à Bruxelles. Au cœur de la rencontre : le budget italien pour 2019, contesté par la Commission européenne. Les 18 homologues du ministre italien des Finances Giovanni Tria ont unanimement pris le parti de Bruxelles. Ces derniers ont ainsi réaffirmé que les règles budgétaires doivent être les mêmes pour tous les membres de l’Union monétaire, et que la troisième économie de la zone euro ne peut se permettre d’y déroger.

Budget italien : comment éviter la confrontation ?

La question qui se pose maintenant est celle de l’attitude à adopter face à l’intransigeance italienne. Si des sanctions sont possibles selon les traités, avec la mise en place d’une « procédure pour déficit excessif » pouvant aboutir à des pénalités financières, cette voie n’est à ce jour pas privilégiée pour le commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. Ce dernier préfère pour l’instant le dialogue, pour tenter de trouver un compromis. L’Italie a jusqu’au 13 novembre pour présenter une version révisée de son budget. En fonction de cette ultime proposition italienne, la Commission aura alors à se prononcer sur ladite procédure, le 21 novembre.

Et pour ne rien arranger aux affaires de Rome, l’exécutif européen a revu à la baisse, le 8 novembre, les prévisions économiques de la péninsule. Ainsi, « la croissance du PIB italien ne devrait pas dépasser 1,2%, l’année prochaine, contre 1,5 prévu par Rome« . Cette nouvelle est problématique pour le gouvernement italien, car c’est sur ces chiffres qu’il s’appuyait pour justifier la forte hausse du déficit public, estimé à 2,4% en 2019. En réaction, Giovanni Tria a accusé Bruxelles de « défaillance technique« .

Un « accord secret » sur le Brexit ?

Theresa May en une du Sunday Times, le 4 novembre – Crédits : Sunday Times

Selon l’édition du 4 novembre du Sunday Times, hebdomadaire britannique,  la Première ministre Theresa May aurait obtenu un « accord secret » avec Bruxelles. L’exécutif européen aurait accepté des concessions sur le problème de la frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord.

Bruxelles et Londres cherchent en effet à éviter le retour d’une frontière en dure entre les deux parties de l’île, pour ne pas relancer les violences communautaires. Sachant qu’une solution où l’Irlande du Nord resterait dans l’union douanière européenne sans le reste du Royaume-Uni n’est pas envisageable pour ce dernier. Ainsi, Theresa May serait parvenue à obtenir que l’ensemble du Royaume-Uni bénéficie d’une union douanière avec l’Union européenne. Une information qui a été qualifiée de « spéculation » par Londres.

[Revue de presse] Brexit : un accord sur la frontière irlandaise serait en vue

Le Royaume-Uni caressait l’espoir d’un sommet dès le mois de novembre pour entériner un accord de sortie. Mais le négociateur européen en chef Michel Barnier a jugé les progrès insuffisants pour précipiter la signature. « Il est clair que du travail est encore nécessaire dans les négociations du Brexit« , a-t-il ainsi déclaré.

Emmanuel Macron fait le parallèle entre 1918 et 2018

Emmanuel Macron et le présentateur d’Europe 1 Nikos Aliagas, le 6 novembre – Crédits : @nikosaliagas / Twitter

En marge des commémorations du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale, Le président français Emmanuel Macron a accordé, mardi 6 novembre, un entretien à Europe 1. « Ce que nous vivons aujourd’hui est précaire. La paix d’Europe est précaire. Elle s’est construite sur ces drames« , a-t-il déclaré, faisant le parallèle avec la situation politique européenne actuelle.

Car, en définitive, « Emmanuel Macron a rapidement évacué les questions mémorielles« , relève le Huffington Post, « pour parler, dans un premier temps des futures élections européennes et des défis auxquels est confronté le Vieux continent« . Pour M. Macron, l’Europe est « de plus en plus fracturée« , avec un « nationalisme [qui] remonte« . À propos du Rassemblement national (ex-FN), le président français a notamment lancé :  « j’espère qu’il ne gagnera pas » lors des élections de mai 2019.

Les relations franco-allemandes ont, logiquement, fait aussi partie de l’intervention du chef de l’Etat. Or comme l’analyse Le Monde, « rien n’a vraiment avancé sur des sujets aussi cruciaux que le renforcement de la zone euro ou l’élaboration d’une industrie de défense commune« . Angela Merkel se rendra, samedi 10 novembre, à Rethondes, ville où a été ratifié l’armistice de 1918, pour se joindre aux commémorations. Mais comme l’indique le quotidien, le retrait programmé de la chancelière risque de paralyser les avancées dans les projets communs aux deux pays. Dans ce contexte, « l’avenir de la relation franco-allemande dépendra aussi de qui sera élu à la tête de la CDU« .

L’inexorable déclin d’Angela Merkel

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