La Croatie reçoit l’aval de la Commission pour adhérer à Schengen – EURACTIV.fr

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ZAGREB/LJUBLJANA

La Croatie a obtenu une évaluation positive pour l’adhésion à Schengen, mais le pays sait qu’il devra se montrer patient. « C’est un jour important et un nouveau grand succès européen pour la Croatie », a déclaré le Premier ministre Andrej Plenković, après que la Commission européenne a estimé que Zagreb remplissait les conditions pour rejoindre l’espace Schengen.

La Bulgarie et la Roumanie avaient, elles aussi, obtenu une évaluation positive de la Commission en 2011, mais ne sont toujours pas dans l’espace Schengen parce que les États membres n’ont pas trouvé de consensus sur le sujet.

La Commission a déclaré mardi que « la Croatie a pris les mesures nécessaires pour que les conditions nécessaires à la pleine application des règles Schengen soient réunies ».

Interrogé sur la date d’adhésion de la Croatie à Schengen, Andrej Plenković a refusé de « spéculer sur une date précise » mais a averti qu’« il n’est pas réaliste » que la Croatie rejoigne l’UE durant sa présidence au Conseil de l’UE au premier semestre 2020.

Quant à un éventuel blocus de l’adhésion de la Croatie par la Slovénie, Andrej Plenković a déclaré que le différend frontalier avec la Slovénie était « bilatéral par nature ». « Nous tenterons de régler ce contentieux en cherchant une solution qui profitera aux deux parties », a-t-il ajouté.

Inversement, la Slovénie, qui avait déjà laissé entendre qu’elle pourrait bloquer l’adhésion de Zagreb, a réagi différemment.

« Nous regrettons que la Commission européenne ait pris une décision sur une question aussi importante juste avant la fin de son mandat », a déclaré le Premier ministre slovène Marjan Šarec.

« Nous attendons de la Croatie qu’elle remplisse toutes les conditions, techniques et juridiques, y compris le respect de l’état de droit », a-t-il dit, faisant allusion à la mise en œuvre d’une décision de la Cour internationale de justice sur leur frontière commune que la Croatie continue de rejeter.

La commissaire sortante slovène, Violeta Bulc, a déclaré que les États membres auraient le dernier mot, y compris le gouvernement à Ljubljana. « L’évaluation finale devrait également tenir compte des progrès à accomplir dans les domaines de la politique migratoire, de la protection des frontières extérieures, de l’état de droit et des relations de bon voisinage », a déclaré Mme Bulc. (Željko Trkanjec | Euractiv Croatie)

BERLIN

La proposition de l’Allemagne concernant la Syrie « irrite » ses partenaires. La ministre fédérale de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer (CDU), a surpris et « irrité » ses partenaires de la coalition et ses alliés à l’étranger par sa volonté de créer une zone de sécurité en Syrie. Le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas (SPD), a déclaré à Berlin que cette décision avait « provoqué des remous auprès de nos partenaires ».

Il souligne, par ailleurs, qu’il n’y a actuellement « aucune discussion entre les partenaires sur la création d’une zone de protection internationale » dans la région.

La chancelière Angela Merkel (CDU) a toutefois soutenu cette initiative. « Je trouve l’idée d’une zone de protection dans le nord de la Syrie très prometteuse, même si de nombreuses questions restent sans réponse », a-t-elle indiqué, signalant qu’une condition préalable au déploiement dans le nord de la Syrie devrait être mandatée par les Nations Unies. (Claire Stam | Euractiv Allemagne)

MADRID

Un appel au dialogue. Le président catalan, Quim Torra, a publiquement condamné mardi (22 octobre) « toutes sortes de violences » lors des émeutes de ces derniers jours en Catalogne. Il a, en outre, appelé le Premier ministre par intérim, Pedro Sánchez, à ouvrir un dialogue constructif « sans condition préalable » pour trouver une solution « politique et démocratique » au conflit qui secoue Catalogne.

Entre-temps, les groupes politiques indépendantistes du Parlement catalan ont présenté une nouvelle résolution visant à défendre l’autodétermination de la région et marquant leur opposition à l’arrêt de la Cour condamnant une dizaine de représentants politiques à la prison. (Beatriz Rios | Euractiv.com)

PARIS

Nouveau scandale pour Emmanuel Macron : .Alors que Sylvie Goulard a été rejetée par les eurodéputés pour des raisons éthiques, le conseiller européen du Premier ministre français Édouard Philippe, l’Italien Sandro Gozi, vient d’être épinglé pour un contrat de consultant qu’il a signé avec le gouvernement maltais.

Edouard Philippe a sommé Sandro Gozi « de fournir les explications les plus complètes et les plus précises » et « la preuve de la résiliation de son contrat avec le gouvernement maltais ». (Euractiv France)

LONDRES

Le gouvernement britannique suspend son projet de loi sur le Brexit. Westminster a, en effet, réussi à bloquer le calendrier prévu par Boris Johnson pour faire adopter son projet de loi.

Si l’UE accorde une prolongation au Royaume-Uni, le Premier ministre britannique fera pression pour une élection générale.

Selon des sources de l’UE, le résultat le plus probable est que le Royaume-Uni accorde une prolongation jusqu’à la fin janvier 2020 et cela permettrait la tenue d’élections générales en novembre.

Après le vote, le président du Conseil, Donald Tusk, a déclaré qu’il recommanderait l’idée d’un report aux dirigeants de l’UE27. Il a ajouté qu’il « proposerait une procédure écrite », ce qui signifie que les dirigeants de l’UE ne seraient pas tenus de se réunir dans une autre séance à Bruxelles pour prendre la décision. (Samuel Stolton | Euractiv.com)

VARSOVIE

Les effets du Brexit. Selon l’Institut économique polonais (PIE), la Pologne sera l’un des pays les plus touchés par le Brexit, quelles que soient ses dispositions finales. Dans le cas d’un Brexit doux, la diminution de la valeur des exportations contribuera à la chute du PIB polonais de 0,14 %, tandis qu’un Brexit dur réduirait de 0,25 % le PIB. Au total, le Brexit pourrait supprimer entre 20 et 35 000 emplois à la Pologne. Selon le rapport, c’est l’industrie agroalimentaire qui risque de perdre le plus, puisqu’elle représente environ 20 % de toutes les exportations de la Pologne vers le Royaume-Uni. (Łukasz Gadzała | Euractiv Pologne)

BRATISLAVA

Rayée de la liste. Le projet de gazoduc de la Slovaquie, qui vise à diversifier les approvisionnements en gaz en Europe centrale et de l’Est à partir de 2025, a été retiré par la Commission européenne de la nouvelle liste de projets d’intérêt commun. Eastring, dont le coût est estimé à 2,6 milliards d’euros, est destiné à augmenter les revenus de la société slovaque de transport de gaz Eustream, suite à la crise qu’elle connaît depuis le lancement du Nord Stream 2. Si le Parlement européen et le Conseil valident la proposition de la Commission, Eastring pourrait avoir plus de difficultés à lever des fonds et à obtenir des autorisations réglementaires. (Pavol Szalai | Euractiv Slovaquie)

SARAJEVO

Les États-Unis soutiennent le rapprochement de la Bosnie avec l’OTAN. L’administration américaine soutient la candidature de la Bosnie-Herzégovine à l’adhésion à l’OTAN et c’est pourquoi il est important de préparer le programme national annuel de réforme. Mais Washington souhaite également que le gouvernement soit formé dès que possible, sur la base des résultats des élections législatives d’octobre 2018, selon une déclaration publiée mardi (22 octobre) à l’issue d’une rencontre entre le Premier ministre Denis Zvizdic et Mathew Palmer, représentant spécial pour les Balkans occidentaux. (Željko Trkanjec |Euractiv Croatie)

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