Le Premier ministre portugais António Costa (à gauche) en compagnie des présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen (au centre) et du Parlement européen David Sassoli (à droite) lors de la cérémonie de signature – Crédits : Jennifer Jacquemart / Commission européenne
Après son adoption mercredi par le Parlement européen et jeudi par le Conseil de l’UE, la facilité pour la reprise et la résilience a été formellement signée vendredi 12 février par les deux institutions.
Cet instrument, principal pilier du plan de relance européen adopté en juillet 2020 par les Vingt-sept, doit leur fournir jusqu’à 672,5 milliards d’euros pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. Il se décompose en 312,5 milliards d’euros de subventions et 360 milliards d’euros de prêts.
La facilité pour la reprise et la résilience entrera en vigueur le jour suivant sa publication au journal officiel de l’Union européenne, qui pourrait avoir lieu vendredi 18 février.
Plusieurs étapes restent néanmoins à franchir avant que les Etats ne puissent toucher ces fonds : faire approuver leurs plans nationaux par la Commission européenne et le Conseil de l’UE, et obtenir la validation du mécanisme (décision sur les ressources propres) par leurs parlements nationaux. Un parcours qui pourrait ne s’achever qu’à l’été 2021.
Plan de relance européen : quelles sont les prochaines étapes ?